La Haye veut sacrifier définitivement les agriculteurs des Pays-Bas sur l’autel de normes inaccessibles et d’une mauvaise gestion. Le 1er avril, le mémorandum d'orientation de l'approche du ministre Van der Wal en matière d'azote a été publié. Elle l'a déjà insisté auparavant et c'est désormais clair : le gouvernement ignore les avertissements qu'il a reçus de diverses autorités.
L'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale (PBL) a déclaré que les valeurs critiques de dépôt ne sont pas réalisables et ne disent rien sur l'état réel de la nature. Le comité Remkes a clairement indiqué que l'azote contenu dans l'ammoniac et les oxydes d'azote ne sont pas interchangeables. Le Comité Hordijk a déclaré le modèle de calcul d'Aerius impropre à l'octroi d'une licence. En ne se souciant pas de tout cela, le gouvernement sacrifie l’agriculture néerlandaise au profit des intérêts de l’industrie, de la construction et de la transition climatique.
Coupes à blanc chez les agriculteurs dans une grande partie des Pays-Bas
Quiconque examine les objectifs et les documents politiques précédents se rend compte que ce gouvernement provoque des ravages parmi les agriculteurs dans une grande partie des Pays-Bas. Sans doute parce que l’on dit que la « nature » est dans « un état terrible ». Mais dans le but de construire et de relancer une économie enfermée dans nos règles rigides !
A-t-on étudié de manière approfondie si la « nature » bénéficierait réellement de cette approche ? Non! A-t-on étudié si la « nature » pauvre prévue peut même exister de manière durable dans le fertile delta néerlandais ? Non! Ce sont des choix politiques. Ils résultent d’un jeu de pouvoir et de rayons toujours pleins de produits alimentaires abordables. Notre société occidentale gâtée et malléable et notre gouvernement élitiste n’ont aucune idée de ce qu’il faut faire pour produire cette nourriture.
Se battre pour revenir à la prospérité
Johan Vollenbroek, militant pour l'azote, est au moins cohérent. Il estime qu'il faut s'attaquer non seulement aux agriculteurs, mais aussi à l'industrie, au trafic aérien et à la consommation d'énergie. Notre société occidentale toute entière doit réduire considérablement sa consommation. Vollenbroek se bat pour faire reculer notre niveau de prospérité. Il le fait en faisant un usage juridique intelligent de l’étau de normes et d’objectifs que notre pays s’est imposé sous la direction d’ONG financées par le gouvernement.
La ministre Van der Wal pense savoir de quoi elle parle. Comme elle l'a souligné au CNRC : « Des mûres partout le long des routes. Faites juste attention. » Selon elle, la nature est dans un piteux état, on ne pourra bientôt plus boire un verre d’eau du robinet. Le ministre est-il conscient qu'il n'existe pas de reportage pertinent et approfondi sur la « nature néerlandaise » ? Ou sur les sols naturels et la vie du sol ? Qu'il s'agit principalement de se parler, et maintenant tout le monde le dit et donc ça doit être comme ça ? Bien entendu, notre mode de vie occidental et notre production alimentaire intensive ont des effets négatifs aux Pays-Bas, l’un des pays les plus densément peuplés du monde.
Réfléchir à de nouveaux modèles de revenus
Dans ses interventions dans les médias et au Parlement, la ministre appelle avec insistance à l'expropriation forcée si, en tant qu'agriculteur, vous ne vous laissez pas racheter rapidement. Elle mentionne également indirectement que de nouveaux modèles de revenus sont envisagés pour les agriculteurs qui peuvent rester. La Haye le fait depuis des années, mais sans un méga-budget structurel à cet effet, les lois économiques continuent de s'appliquer. Il n’y a pas de place pour les agriculteurs hors de prix. Le fermier est simplement le Jack.
En parlant de Sjaak, que fait réellement Sjaak, le président de LTO Pays-Bas, face à l’injustice que subissent les agriculteurs des Pays-Bas ? Il est en bons termes avec le ministre de l'Agriculture Staghouwer, s'efforce d'éloigner les fraudeurs de son horticulture en serre bien-aimée, veille aux intérêts commerciaux et financiers (projets et subventions) de LTO. A la fin de son mandat, Sjaak aura 67 ans. Il lui reste encore un an et demi à purger, dans le jargon du CDA, là où il a gagné sa vie toute sa vie. Sjaak van der Tak et LTO Nederland ne prendront pas position en faveur des agriculteurs.
Les agriculteurs peuvent-ils tirer quelque chose de positif de cette politique ? Il y aura toujours des gagnants avec une bonne position de départ. Ils continueront simplement à lutter pour l’efficacité et les économies d’échelle. Et le groupe qui dessert les marchés spécialisés se démarquera également. Mais pour de grands groupes d’agriculteurs, c’est le début de la fin. La nouvelle réduction de moitié du nombre d’agriculteurs se produira plus rapidement que jamais. Ils vont prendre leur retraite avec un gros sac d’argent ; Oui. Mais aussi avec une énorme gueule de bois car ils sont mis de côté pour des mesures qui n’ont de sens que sur le papier. C'est une injustice flagrante et un gaspillage de l'argent des contribuables.
Cet article fait partie de la collaboration de contenu entre Boerenbusiness et journal alimentaire.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/melk/artikelen/10897664/nitrogenpolicy-slag-volle-door-en-is-grof-onrecht]La politique de l'azote est complètement fausse et constitue une grave injustice[/url]