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Analyse fourrage

Un approvisionnement supplémentaire en herbe d'ensilage et en céréales de brasserie

26 Avril 2022 -Steve Wissink

Le commerce du fourrage grossier se poursuit à un niveau de prix raisonnable. Les prix de presque tous les aliments pour animaux sont stables, même si l'offre d'herbes à ensilage et de drêches de brasserie semble actuellement légèrement plus importante.

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Compte tenu de la période de l’année, les négociants en fourrage grossier ne sont pas mécontents des volumes transformés. La demande de produits tels que le maïs ensilé, la bonne herbe d'ensilage et les drêches de brasserie reste à un bon niveau. La demande de paille est un peu plus calme. En raison du beau temps de ces dernières semaines, de nombreux bovins sont dehors et les éleveurs ont moins besoin de paille. 

Paille facilement disponible
Sur le terrain, on constate également que la paille est actuellement raisonnablement disponible. Le fait que les prix n'aient pas encore baissé est dû à l'augmentation des coûts de transport. Ceux-ci sont répercutés sur l’éleveur dans le prix de vente. Les prix indicatifs de la paille restent stables à 130 € la tonne.

Le bon maïs ensilage reste très demandé et les éleveurs qui peuvent avoir quelques « restes » sont néanmoins prudents avec leur approvisionnement. Le prix indicatif du maïs ensilage reste stable à 80 € la tonne. De la bonne herbe à ensilage reste également demandée, mais des ensilages (et des balles) de moindre qualité sont de plus en plus proposés au début de la nouvelle saison. Le prix indicatif de l'herbe d'ensilage baisse légèrement, à 70 € la tonne. 

Les autres fourrages grossiers, comme la fétuque (145 € la tonne), le foin de pré (135 € la tonne) et le ray-grass vivace (185 € la tonne), affichent des prix indicatifs stables.

Le marché des drêches mieux équilibré
Le marché des drêches continue de se détendre. Les brasseries fonctionnent à pleine capacité et les drêches semblent également être plus disponibles. Dans le même temps, les éleveurs sont très critiques à l'égard de chaque euro dépensé en aliments pour animaux et les rations sont facturées en permanence. L'herbe fraîche représente progressivement une part plus importante de l'approvisionnement en protéines et les besoins en drêches de brasserie diminuent quelque peu. Cela garantit actuellement une situation de marché stable, même si les initiés indiquent qu'une légère correction des prix pourrait être envisagée dans les semaines à venir.

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