Photoagriculture / Shutterstock.com

Analyse fourrage

Les éleveurs sont prudents sur le marché du fourrage grossier

3 mai 2022 - Jurphaas Lugtenburg

Le commerce du fourrage grossier reste stable. Les commerçants de fourrages disent qu’ils font du bon travail, mais qu’ils ne sont pas trop occupés. Le printemps sec rend cependant plusieurs éleveurs prudents lorsqu'il s'agit de proposer des restes de fourrage grossier.

Souhaitez-vous continuer à lire cet article ?

Devenez abonné et obtenez un accès instantané

Choisissez l'abonnement qui vous convient
Avez-vous un conseil, une suggestion ou un commentaire concernant cet article ? Faites le nous savoir

Les engrais coûtent cher et l'octroi ou non d'une dérogation plane comme un nuage noir sur le marché. De plus, le printemps a été relativement sec jusqu’à présent et les sous-produits et produits résiduels sont assez chers. Cela signifie que les éleveurs sont prudents lorsqu’ils vendent de l’herbe d’ensilage et du maïs ensilé. "Mieux vaut être timide que d'être timide", telle est la devise du moment.  

De bonnes fosses à maïs ont été recherchées et, selon les commerçants de fourrages, il n'est pas facile de trouver du bon maïs d'ensilage. La demande est là, selon le marché. Mais s’il n’y a pas d’offre, cela se terminera rapidement. Le Prix Indicatif DCA du maïs ensilage reste donc stable cette semaine à 80,00 € la tonne.

Des échanges relativement calmes
L'approvisionnement en herbe d'ensilage deviendra un peu plus disponible cette semaine, mais cela ne s'arrêtera pas là non plus. Pour certains éleveurs, la première coupe a été fauchée et entrée dans la fosse dans de bonnes conditions. C'est pourquoi divers agriculteurs souhaitent désormais dire adieu aux restes d'herbe d'ensilage. Selon les initiés, la qualité de l'ensilage proposé varie considérablement. Il existe une bonne demande pour de l’herbe d’ensilage de bonne qualité, mais il n’y a pas de demande pour une qualité inférieure. Le Prix Indicatif DCA de l'ensilage reste le même que la semaine dernière, à 70 € la tonne.

Le commerce du foin et de la paille est également relativement calme. Il y a beaucoup de paille, mais le prix reste stable cette semaine, en partie à cause des coûts de transport élevés. Le Prix Indicatif DCA est de 130 € la tonne, aussi bien pour la paille de blé que d'orge. La demande de foin est calme. La saison de pâturage a commencé et cela se reflète dans l'intérêt. Plusieurs clients tentent de tenir jusqu'à la nouvelle récolte, rapporte un initié. Le Prix Indicatif DCA du foin de prairie est de 185 € la tonne. Il n’y a pratiquement pas de commerce de foin de graines de graminées. La qualité a été un problème tout au long de la saison en raison d'une période humide pendant la récolte. C'est pourquoi certains éleveurs se sont tournés vers la paille roulée. Les prix indicatifs du foin de graminées vont de 130 € la tonne pour le seigle anglais à 145 € la tonne pour la fétuque élevée.

Recherche d'un nouvel équilibre
Un nouvel équilibre est recherché sur le marché des sous-produits. Les vaches sont de nouveau dehors et/ou nourries d'herbe fraîche. Cela nécessite des ajustements dans la ration. Certains commerçants remarquent que la demande de sous-produits diminue légèrement maintenant que les éleveurs supportent les coûts. Les carottes sont beaucoup proposées en ce moment. Il existe également une demande, mais les éleveurs sont parfois choqués par les coûts de rinçage et de transport. Le Prix Indicatif DCA des drêches est de 3,55 € par pourcentage de matière sèche. Le prix des pommes de terre fourragères reste stable à 45 € la tonne.

Appelez notre service client 0320 - 269 528

ou par courrier à soutienboerenbusiness. Nl

tu veux nous suivre ?

Recevez notre Newsletter gratuite

Des informations actuelles sur le marché dans votre boîte de réception chaque jour

login