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Analyse laiterie

Les poudres semblent plus faibles, le fromage ne bouge pas

6 mai 2022 - Klaas van der Horst

Le cours DCA du lait écrémé en poudre se maintient étonnamment cette semaine, même si de nombreux commerçants constatent un marché plus faible et une baisse des prix. Cela dessine un peu la division du marché, où d'une part les ventes européennes sont encore assez fortes et stables et d'autre part le marché extra-UE, où les choses sont beaucoup plus difficiles.

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Les entreprises qui font beaucoup d’affaires avec des parties en dehors de l’Europe accordent également plus d’attention, par exemple, aux enchères GDT. Les prix de la poudre ont encore baissé cette semaine et se sont intensifiés. Sur cette base et d’autres indicateurs, le lait écrémé en poudre pourrait atteindre environ 3.900 3 € la tonne. La cotation à terme pour le troisième trimestre pointe même autour de 3.800 XNUMX € la tonne. Pourtant, tout n’est pas négatif.

Le beurre est devenu légèrement moins cher, mais relativement bien moins cher que la crème. Les négociants en beurre s'inquiètent à nouveau des effets que la sécheresse actuelle pourrait avoir sur la disponibilité des produits après l'été.

Le marché du fromage est relativement fixe et stable, même si peu de transactions sont réalisées. Ceux qui veulent faire des affaires regardent surtout le troisième trimestre, la période qui suit l’été. De nombreux acheteurs pensent actuellement que c’est encore loin et se concentrent donc sur d’autres sujets. Beaucoup de choses peuvent encore se produire entre-temps.

Le marché de la mozzarella constitue une exception à cette situation. Les prix y continuent de baisser. Pas à un rythme élevé, mais une certaine pression s’échappe encore du marché. Le prix était donc relativement élevé ces derniers mois.

Les prix ont baissé le plus sensiblement dans le secteur des produits laitiers liquides. Outre la crème, le lait écrémé concentré a également subi une perte importante. Cela n’était pas uniquement dû à une demande plus faible. Une série de perturbations chez plusieurs grands transformateurs (quatre) ont également exercé une pression sur les prix.

Cela ne change rien au fait que la production de lait augmente également de façon saisonnière. Bien que la production de lait soit globalement nettement inférieure à celle de l'année dernière, un pic printanier, aussi limité soit-il, a toujours un effet sur les prix. En France, ce pic d'offre semble presque terminé, mais en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, l'offre continue d'augmenter.

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