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Actualités L'azote

La laiterie belge craque pour l'approche flamande de l'azote

10 Juin 2022 -Klaas van der Horst

L'industrie laitière belge soutient les objectifs en matière d'azote fixés par le gouvernement, mais ne peut pas accepter la manière dont le gouvernement flamand souhaite atteindre l'objectif fixé. Cette approche a un effet destructeur sur l'élevage laitier, selon Catherine Pycke, présidente de l'organisation faîtière belge BCZ/CBL.

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Les critiques de l'organisation se concentrent sur quatre points, selon Pycke, qui s'est exprimé lors de l'assemblée annuelle de l'association professionnelle.

Pas de place pour le développement
La proposition actuelle du gouvernement flamand visant à limiter le problème de l'azote prive les exploitations laitières de l'espace nécessaire pour se développer et innover. La raison en est que le volume (de production) de lait libéré par les producteurs laitiers qui partent à la retraite (3 à 4 % par an) ne peut pas être transféré aux entreprises qui restent. De plus, les droits d’émission d’azote ne sont pas négociables.

Année de référence remontant à 2015
Un autre point est que l'année de référence pour l'élevage laitier a été reculée de huit ans, en 2015. Pycke qualifie cela de mauvaise gestion, car huit ans, c'est beaucoup trop loin pour une industrie normale. Enfin, le gouvernement n'a pas réussi à faire une analyse socio-économique des conséquences attendues de sa politique.

Énergie durable et sous-produits
Pycke a également déclaré que le gouvernement semble désormais accorder peu d'attention aux efforts de durabilité de l'élevage laitier. Par exemple, quatre entreprises sur dix produisent déjà de l’énergie durable. En outre, environ 60 % des exploitations laitières utilisent déjà des sous-produits de l'industrie alimentaire, des produits qui autrement pourraient être éliminés comme déchets. L’industrie laitière elle-même travaille également dur en faveur du développement durable, en travaillant plus efficacement en matière d’énergie, d’eau et de CO2.

Des critiques plus fondamentales
Lode Ceyssens, président du Syndicat des agriculteurs belges, émet des critiques plus fondamentales à l'égard des projets relatifs à l'azote. Il est gêné par le fait que la politique flamande de l'azote se concentre presque exclusivement sur l'agriculture. "Mais l'agriculture n'est responsable que de 29% des émissions d'azote. Le reste provient d'autres secteurs. Ce qui est également spécial, c'est que cette semaine, une grande entreprise chimique du port d'Anvers recevra un nouveau permis, tandis que l'agriculture recevra ce don' Je n'ai pas d'opportunités."

Ceyssens estime également que l'approche flamande en matière d'azote est erronée. "Il est présenté comme s'ils voulaient s'attaquer à un certain nombre de grands émetteurs du secteur agricole, et puis c'est tout. La réalité est différente. Les entreprises sont concernées dans chaque municipalité."

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