Le manque de chauffeurs constitue depuis longtemps une pierre d'achoppement dans le commerce des produits laitiers. Ce problème se pose, surtout pendant les vacances. Le résultat est que le commerce stagne dans certains endroits. Cela exerce une pression sur le prix de la crème, comme le montrent les cotations de DCA Markets. Il est remarquable que la valeur du lait local augmente.
Le marché laitier a deux visages. Le trading de matières premières fixes est très calme. Il y a bien plus à découvrir dans les produits laitiers liquides. Le manque de chauffeurs rend parfois les choses mouvementées. D'une manière générale, on peut conclure qu'il existe suffisamment de produits liquides dans le nord et l'est de l'Europe. Il y a une pénurie dans les pays du Sud. C'est effectivement le cas chaque été, mais cette année plus que d'habitude.
Transport introuvable
L'Italie souffre toujours de pénuries pendant la saison touristique, aggravées par la sécheresse extrême et la chaleur torride. La production laitière italienne s'est considérablement tarie. Il existe une forte demande de lait, de crème et de lait concentré. Toutefois, les ventes de liquides rencontrent des problèmes. En effet, le transport est difficile à organiser et souvent à des prix exorbitants. Un excédent de crème en provenance d'Europe de l'Est (notamment de Pologne) fait baisser le cours DCA de 125 € à 8.325 60 € la tonne. La tendance est clairement à la baisse. Il est remarquable que les prix du lait au comptant augmentent ; plus de 100 € les XNUMX kilos sont payés pour le lait du sud de l’Allemagne. La mise en garde ici est que le commerce est très restreint. L'Italie est principalement orientée vers la France pour le lait, en raison du prix beaucoup plus avantageux.
Météo estivale
Le prix du lait écrémé concentré bénéficie du beau temps estival du nord-ouest de l’Europe, qui accroît la demande du segment frais. La cotation de DCA dépasse cette semaine la barre des 3.500 XNUMX € la tonne. Celui-ci n'est plus considéré comme une matière première pour la poudre de lait écrémé, dont le prix baisse à nouveau en raison de la faiblesse de la demande à l'exportation. Et ce, malgré la faiblesse de l'euro. La demande de beurre est également faible, tout comme celle de fromage. Le marché permanent des produits laitiers est en vacances d'été. Cette situation est renforcée par le sentiment de refroidissement sur le marché des matières premières en général.