Le marché laitier prend position cette semaine. Aux Pays-Bas, selon le cours DCA, le lait spot est légèrement plus cher, soit 61,50 € les 100 kilos. En Allemagne mais aussi en France par exemple, le prix est largement stable. Dans le nord de l'Allemagne, plus de 60 € sont payés, dans le sud du pays, 3,00 € de plus.
Cela signifie que le prix spot du lait aux Pays-Bas est légèrement inférieur au prix moyen du lait payé par les usines. En Allemagne, le prix du lait au comptant et le prix à l'usine semblent être légèrement plus équilibrés.
Le prix de la crème et du lait écrémé concentré a augmenté. La crème est devenue 70 € plus chère par tonne, le concentré 85 €, mais étonnamment, cela ne se reflète pas dans la hausse des prix du lait en poudre et du beurre. En fait, ils ont chuté.
Même le prix du fromage n’a pas encore augmenté cette semaine. Il y a donc une certaine hésitation sur le marché. Le marché dans son ensemble fera-t-il un nouveau pas vers le haut, également en lien avec la diminution de l'offre de lait ? Ou la tendance ascendante a-t-elle disparu ?
Il y aura une autre vente aux enchères GDT la semaine prochaine. Les principaux commerçants et producteurs espèrent en tirer de nouvelles orientations. Les personnes concernées sont particulièrement curieuses de savoir si la Chine va enfin acheter à nouveau davantage de produits. L’Europe n’exporte pratiquement pas, mais pourrait également bénéficier d’enchères GDT plus coûteuses. Cela facilite également notre propre exportation. La semaine dernière, une commande importante en provenance d'Algérie a été manquée par l'Europe en raison du niveau élevé des prix européens ; Fonterra proposait des offres plus compétitives.
En attente du consommateur
En Europe, nous attendons des signaux plus clairs de la part du commerce de détail. Comment les consommateurs réagissent-ils à la hausse des prix des produits laitiers ? Depuis un certain temps déjà, on observe une tendance vers davantage de marques de distributeur, mais les achats de produits laitiers diminueront-ils ? S’il n’y a pas de baisse de volume, il est possible que les prix soient légèrement plus élevés, du moins selon le raisonnement.
L’industrie laitière continue d’augmenter les prix du lait qu’elle paie aux éleveurs. Non plus à pas de géant, mais à petits pas. Par exemple, FrieslandCampina a augmenté le prix du lait pour septembre de 1,25 € par 100 kilos, DOC Kaas de 1,07 €.
Le sentiment est que presque toutes les entreprises laitières du nord-ouest de l’Europe paient désormais environ 60 euros pour 100 kilos, mais qu’il n’y en aura pas beaucoup plus par la suite.