La demande de fourrage reste bonne

La saison de croissance est maintenant presque terminée. A l’exception de quelques parcelles, le maïs est dans la fosse. La semaine dernière, de nombreux producteurs laitiers ont profité de quelques jours secs pour rentrer une dernière tonte d'herbe. Grâce aux fortes précipitations du mois de septembre, de nombreuses prairies se sont relativement bien rétablies. Pourtant, les producteurs laitiers ont souvent récolté moins de fourrage grossier qu’on ne le pensait auparavant.

À la recherche de fourrage
La hausse rapide du prix des droits sur le phosphate révèle que les producteurs laitiers ne disent pas massivement au revoir aux vaches moins productives. Les prix élevés incitent à poursuivre la traite, notamment parce que le marché laitier est dans un état raisonnablement solide. Les baisses visibles des prix ne menacent pas encore les prix du lait. Les producteurs laitiers sont donc souvent à la recherche de fourrage grossier pour garantir des stocks en ordre pour l'hiver. Il n'y a pas de panique. Cependant, l’intérêt d’achat est actuellement supérieur à la moyenne, à des prix largement inchangés.

Le prix indicatif DCA du maïs ensilage reste cette semaine à 95 € la tonne. Il ne semble pas que la barre des 100 € soit franchie de si tôt. Le marché semble se stabiliser quelque peu car, dans l’ensemble, les actions ne sont pas décevantes. Il en va de même pour d'autres aliments comme le foin de pré et l'herbe d'ensilage. Les prix de la paille restent également stables à 135 € la tonne. Les flux résiduels de pommes de terre augmentent en prix cette semaine, en raison d'une demande toujours forte. Le prix des drêches est stable à 4,05 € par % de matière sèche. 

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