Les prix spot du lait seront sous forte pression début 2023. Le lait gratuit est à peine payé plus de 30 € pour 100 kilos. L'écart avec les prix de paiement, qui souvent représentent encore un six, est donc historiquement important. La question est : pour combien de temps ?
Le marché laitier était déjà sous pression considérable au cours des derniers mois de 2022, mais le début de 2023 a même été médiocre. Les prix du fromage et du beurre sont en baisse, les prix du Gouda et de l'Edam se situant déjà dans la moyenne à long terme. Les derniers rapports indiquent que le Gouda et l'Edam sont déjà en dessous de 3.000 XNUMX € la tonne. Le marché du lait en poudre est également en baisse, principalement en raison de l'augmentation rapide des infections au coronavirus en Chine, où le confinement a été levé sous la pression de la population. À court terme, cela limite considérablement les opportunités de vente de lait en poudre dans ce pays asiatique.
Le prix du lait au comptant a considérablement baissé
La dépréciation rapide des produits laitiers a également exercé une pression sur les prix des liquides sur le marché au comptant. La crème et le lait écrémé concentré ne peuvent pas se remettre du traditionnel bain de Noël du nouvel an. Il en va de même pour les prix spot du lait de DCA. Le prix du lait néerlandais est tombé à seulement 33 euros les 100 kilos. Le niveau le plus bas depuis plus de deux ans. Outre les faibles opportunités de vente des produits laitiers, l'augmentation significative de l'offre de lait dans de nombreux pays européens constitue une lourde charge pour le marché. Taux de croissance de 2% à 6% grands pays producteurs Les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Irlande et la France font vaciller le moteur du lait blanc.
Ce n'est guère une consolation que janvier soit toujours un mois faible en termes de ventes, ce qui pourrait amener le marché laitier à exagérer négativement. Il est vrai que les pertes subies ne seront pas rattrapées immédiatement plus tard cette année. La valeur de la matière première, le lait, a été sérieusement touchée. Il varie selon les filières de valorisation, mais 40 € se rapproche désormais plus de 50 €. Cela signifie que les prix des paiements sont très tendus. Cette trajectoire descendante semble être le début d’une série de réductions significatives dans les mois à venir.
Le déclin devient lourd
En Belgique, ils sont un peu plus progressistes qu'aux Pays-Bas. Membres de coopérative laitière Milcobel touchait à peine 50 € les 100 kilos en janvier. Les transformateurs de lait néerlandais marchent sur des œufs lorsqu’ils mettent en œuvre des changements à la baisse. De nombreuses usines recherchent de nouveaux membres ou fournisseurs pour garantir leur position en matière de matières premières à l'avenir. Ceci par crainte d’un nombre élevé d’abandons dans les années à venir. Prendre l’initiative de baisser le prix du lait n’est évidemment pas utile. Pour les producteurs laitiers de notre pays, cela pourrait atténuer les effets de la baisse brutale du prix du lait, même si cela sera dans tous les cas significatif. Le prix spot du lait, extrêmement bas, dresse un tableau trop pessimiste, mais un plancher de 50 € ne tiendra probablement pas.