La violence des prix sur le marché des produits laitiers, car c'est sans aucun doute la violence, a eu lieu cette semaine encore, principalement sur le marché des liquides. Les baisses de prix les plus importantes y ont été enregistrées. La crème a perdu environ 18 % de prix cette semaine, le beurre a perdu 10 %, le lait cru a également perdu à peu près autant. Toutefois, ce n'est pas la plus grande préoccupation pour les produits laitiers aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne.
Le prix du fromage, qui a également encore baissé cette semaine, est la plus grande préoccupation. Parce que la production de fromage implique les plus grandes quantités de lait. Il y a à peine trois mois, le fromage en feuille Gouda était vendu à environ 5,20 euros le kilo, mais le prix du fromage en feuille est désormais tombé en dessous de 3 euros le kilo. La cotation de la mozzarella, pour laquelle de grandes capacités de production ont été ajoutées ces dernières années, est encore plus basse.
La situation n'est guère moins mauvaise sur le marché du beurre. Le cours DCA a terminé cette semaine à 455 €/tonne, en baisse par rapport à 4.175 900 €/tonne il y a une semaine. Comparé au cours de la crème, qui a perdu 4.205 € la tonne et se situe désormais à XNUMX XNUMX €, ce n'est pas si mal, mais cela ne correspond pas plus aux prix actuels que l'industrie laitière paie aux agriculteurs qu'aux prix du fromage.
Les agriculteurs peuvent en être satisfaits, mais la grande différence entre les prix qu'ils perçoivent et les revenus que l'industrie laitière tire de la vente actuelle de ses produits signifie que l'industrie ronge désormais son capital.
Des millions par mois
Peut-être qu'elle pourra l'avoir pendant un moment parce que l'année dernière a été une bonne année, mais pas pour longtemps. Les adeptes du marché laitier estiment que pour chaque centime que FrieslandCampina verse désormais à ses membres en plus de ce qu'elle reçoit, environ 10 millions d'euros par mois doivent être radiés. Cette situation ne sera pas très différente dans d’autres entreprises.
Dans le même temps, la production de lait en poudre subit également des pertes, car les prix du rendement continuent de baisser. Le lait écrémé en poudre destiné à la consommation humaine rapporte encore un peu plus de 2.500 XNUMX € la tonne. Les prix des autres poudres continuent également de baisser.
Il se vend également assez bien au Moyen-Orient. Toutefois, la véritable reprise n’est pas encore amorcée et les disponibilités de lait restent élevées, ce qui continue d’exercer une pression sur les prix tout autant que la faiblesse de la demande.