Les produits laitiers liquides ont le vent en poupe, le fromage reste sous forte pression

Peu de gens s’attendaient à une reprise des prix du lait cru et des produits semi-finis liquides.

Personne n’ose dire si cette évolution est là pour durer. Selon de nombreux acteurs du marché, il pourrait tout aussi bien s’agir d’un instantané positif que du début de quelque chose de plus permanent. Tous les signes ne sont pas rassurants. L'offre de lait est et restera relativement élevée et ne fera qu'augmenter dans les mois à venir. Le pic de l’offre printanière n’est attendu que vers le mois de mai.

Commerce de détail et Italie
Les causes de la reprise actuelle peuvent être identifiées et certaines parties pourraient être plus structurelles. De manière générale, on constate une légère amélioration de la demande au détail de produits laitiers liquides. En outre, l’augmentation des ventes vers l’Italie joue également un rôle. Cela a allégé la pression sur le marché des liquides dans son ensemble. Cela s'est traduit par une hausse des prix de la crème, du concentré et du lait cru.

Le marché du beurre est également légèrement meilleur du côté des ventes cette semaine, principalement grâce à un contrat de vente au détail relativement favorable d'Aldi.

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Elle a convenu avec plusieurs fournisseurs d'un prix de 5,10 euros par kilo pour le beurre en petits paquets. Par rapport au marché quotidien, c'est un excellent prix. Il y a aussi beaucoup de volume impliqué. Cependant, il y a un problème : le contrat ne serait valable qu'un mois. Mais pour l’instant, cela relève légèrement le marché.

Pas une bonne nouvelle avec des flux importants
Voilà pour les nouvelles un peu plus positives. Les choses sont un peu plus compliquées avec le fromage et les poudres de lait, et donc des volumes de lait plus importants. Des pressions subsistent sur le marché en raison d'une demande en baisse et d'exportations décevantes.

Le marché du fromage est celui où il est le plus difficile. Les prix continuent de baisser, notamment pour le fromage en feuille Gouda et Edam. Le cheddar résiste mieux et le prix de la mozzarella baisse également un peu plus lentement que celui du Gouda en feuille.  

Le cours DCA indique un prix de 2825 XNUMX € la tonne pour le film de Gouda cette semaine, mais il existe un écart de prix assez important autour de ce prix. Cela est dû aux différences d’origine, de qualité et, de plus en plus, d’âge. L'âge moyen du fromage en feuille augmente et les commerçants ou autres parties ne veulent souvent pas accepter le fromage acheté car le produit risque de devenir trop vieux.

« Intervention » des fromagers eux-mêmes
Quelques grands producteurs de fromage en Allemagne et aux Pays-Bas ont donc décidé de prendre des mesures d'urgence et de retirer d'importants volumes du marché de vente régulier. C'est une sorte d'intervention des producteurs eux-mêmes. Pour ces fromages, il existe des fonderies ou des acheteurs éloignés du marché intérieur.  

Il faut davantage d’exportations
La question est de savoir si cela suffira pour que le marché se redresse. La production de lait reste élevée.
C’est pourquoi davantage d’exportations de lait en poudre sont nécessaires. Quelques lots importants de lait en poudre ont déjà été vendus en Afrique du Nord, mais apparemment à des prix qui ne sont désormais cotés qu'en Europe de l'Est. Le lait en poudre y coûte encore 150 à 200 euros moins cher la tonne qu'ici.

On espère donc que la Chine revienne sur le marché maintenant que les festivités du Nouvel An sont terminées. Les approvisionnements chinois sont faibles, selon le ministère américain de l'Agriculture, et la production laitière nationale est sous pression.

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Le marché de la poudre de lactosérum reste également faible. La poudre de lactosérum alimentaire est cotée à un peu plus de 800 € la tonne. Cela signifie que les marges sur la production sont étroites.

Lactosérum gratuit
L'offre de lactosérum est encore abondante en raison de la forte production de fromage, mais les coûts de séchage élevés (à partir d'environ 600 € par tonne) étouffent pratiquement les producteurs de poudre. Il n'est donc pas surprenant que le lactosérum puisse déjà être collecté gratuitement auprès de certains fromagers allemands.