Que cela soit dû ou non au temps relativement humide et un peu plus froid jusqu'à présent, la demande de fourrage grossier reste élevée à cette période de l'année. Certains commerçants sont plus occupés que d’autres, mais on entend rarement des plaintes selon lesquelles il n’y a pas grand-chose à faire.
Avec plusieurs années de sécheresse encore fraîches dans leurs mémoires, les éleveurs hésitent à tirer profit du fourrage grossier qui leur reste cette saison. Mieux vaut être embarrassé que d’être embarrassé, telle est la pensée dominante. Il semble qu’il n’y ait pas beaucoup d’éleveurs qui disposent d’un cheptel suffisant. De plus, nous ne nous dirigeons pas vers un printemps très précoce, comme cela semble être le cas actuellement. Les modifications de la PAC avec les bandes tampons ne contribuent pas à la confiance des éleveurs. Le marché du fourrage grossier reste donc caractérisé par des pénuries.
Il est difficile d'obtenir des informations sur ce qui se passe dans les sous-produits. Les marchés internationaux des matières premières sont en proie à des turbulences qui se répercutent généralement également sur le marché des sous-produits. De plus, les délais d'attente ont en partie diminué chez différents fournisseurs. Parallèlement, la demande en sous-produits reste bonne pour cette période de l’année. Il y a peu de chance que nous ayons une première coupe précoce et certains éleveurs aiment garder sous la main de quoi compléter la ration si la première coupe s'avère décevante en termes de contenu. Certains s'attendent à ce que le marché des sous-produits soit à un point de bascule, tandis qu'un autre pense que nous aurons encore un marché de demande dans les semaines à venir. Le Prix Indicatif DCA de la drêche est resté le même que la semaine dernière à 4,10 € par pour cent de matière sèche. Le prix indicatif des pommes de terre fourragères reste également le même, à 60 € la tonne, même si les pommes de terre fourragères restent difficiles à obtenir.
Marché de demande
Une bonne herbe d’ensilage reste très demandée. Cela n'a pas changé non plus cette semaine. L'offre ne dure pas vraiment. Les acheteurs, peut-être dissuadés par le prix relativement élevé, reportent leurs achats. S'ils appellent maintenant, ils attendent les camions avec de l'herbe dans le silo à sous presque un jour plus tard. C’est un gros problème pour les commerçants de fourrages. Le Prix Indicatif DCA de l'ensilage reste le même que la semaine dernière à 110 € la tonne. La demande de maïs ensilage est également bonne. Le prix indicatif DCA du maïs a légèrement augmenté cette semaine à 110 € la tonne.
Le commerce du foin et de la paille reprend également. Un commerçant de fourrage a une demande supplémentaire de foin, tandis que le suivant a ajouté des charges supplémentaires de paille. Pas de changements choquants, d’ailleurs, mais l’ambiance devient un peu plus stable. Certains commerçants doivent chercher dur pour trouver du foin ou de la paille supplémentaire. Les prix du foin de prairie s'élèvent à 190 € la tonne. Le Prix Indicatif DCA pour la paille de blé et d'orge est de 145 € la tonne. Il y a peu de commerce de foin de graines de graminées. Le Prix Indicatif DCA varie de 145 € à 155 € la tonne selon les variétés.