Ça ne veut vraiment pas être le printemps. Lorsque le soleil perce enfin et que le temps devient plus clément, la pluie suit rapidement. Ceci est également perceptible sur le marché du fourrage grossier. La pénurie se poursuit et la demande demeure relativement élevée pour cette période de l'année.
L’herbe pousse régulièrement et, à plusieurs endroits, il y a déjà une coupe assez importante. Il n'est pas surprenant que la semaine dernière, quelques personnes ne puissent plus se contrôler et aient déjà poussé la première herbe nouvelle dans le trou. Mais la plupart des éleveurs doivent encore attendre. Il fait encore trop humide, pour ainsi dire, pour chasser les vaches dans le pré et aucune période de temps sec permanent n'est prévue dans les rapports. Bien sûr, nous ne sommes que fin avril, mais la plupart des éleveurs souhaitent commencer à creuser des trous début mai.
L’offre d’ensilage reste tendue, tandis que la demande reste intacte avec des prévisions météorologiques incertaines. Il est difficile de trouver un très bon ensilage et ce qui arrive sur le marché est une bonne affaire. Le prix indicatif DCA de l'herbe d'ensilage reste le même que la semaine dernière à 115 € la tonne livrée en vrac dans le silo à fentes sortie pelle, mais il y a de grandes variations dans les prix. Si vous êtes moins critique sur la qualité, vous pouvez quand même réussir pour moins de 100 €. Pour l'herbe de qualité en balles de film, les prix sont légèrement supérieurs au prix indicatif.
Ambiance fixe
Le marché des sous-produits reste fixe. Les longs délais de livraison d'il y a quelques semaines ont désormais presque disparu, mais la demande reste à un niveau tel que les prix ne devraient pas beaucoup baisser. Ici aussi, les fournisseurs envisagent déjà la nouvelle saison avec prudence. Les betteraves sont semées tardivement et il y a peu de pommes de terre en terre. Cela affecte par exemple la disponibilité des pelures de pommes de terre cuites à la vapeur ou de la pulpe de betterave vers la fin de l'été et le début de l'automne. Le prix indicatif DCA pour les pommes de terre fourragères est de 60 € la tonne, avec la remarque qu'il y en a peu. La drêche de bière reste la même que la semaine dernière à 4 € par pour cent de matière sèche.
En partie à cause de l’offre limitée d’herbe et des prix élevés des sous-produits, la demande de maïs d’ensilage est relativement élevée. Le Prix Indicatif DCA reste donc inchangé à 115 € la tonne. Le commerce du foin et de la paille continue de croître régulièrement et est tout simplement une bonne chose pour cette période de l'année. Les Prix Indicatifs DCA restent inchangés à 145 € la tonne pour la paille de blé et d'orge et 190 € pour le foin de prairie. Pour le foin de graminées, les prix varient entre 145 € et 155 € la tonne selon la variété. « L'arrière du hangar est à nouveau visible », dit un commerçant ; par quoi il veut dire que l'approvisionnement en foin de graines de graminées diminue rapidement. Cela en soi est également normal à cette époque.