Les prix du fourrage grossier sont stables, les drêches plus populaires

Diverses forces s’opposent sur le marché du fourrage grossier. D’une part, il y a la sécheresse persistante, qui devient de plus en plus visible à l’œil nu. Les précipitations attendues à long terme n’ont jusqu’à présent été guère plus qu’une averse de poussière. Pourtant, cela ne met souvent pas les producteurs laitiers dans l’insécurité. Après tout, la saison de croissance est encore longue et de nombreuses entreprises peuvent compter sur un approvisionnement suffisant.

En outre, la baisse du prix du lait limite les liquidités nécessaires pour constituer d’importants stocks d’aliments pour animaux pendant ces mois coûteux de l’année. En d’autres termes : les producteurs laitiers sont prudents lorsqu’ils achètent du maïs ensilé, du foin de prairie et de la paille. Les prix plafonnent donc cette semaine à respectivement 110 €, 190 € et 145 € la tonne. 

Sous-produits
Il y a plus d’engouement pour la vente des drêches. Les fournisseurs remarquent une demande croissante, maintenant que la croissance de l'herbe est décevante en raison de la sécheresse. Le produit est également populaire pour augmenter la teneur en urée du lait. Néanmoins, le prix indicatif du DCA est maintenu cette semaine, à 3,70 € le pour cent de matière sèche. En raison d'une meilleure demande, les stocks diminuent quelque peu. Selon les fournisseurs, les flux résiduels de la filière pomme de terre se tarissent également. Les flux résiduels du secteur céréalier sous forme de concentrés d'amidon et de levure sont largement disponibles.