Le sentiment plus faible sur le marché laitier se reflète également clairement sur le commerce laitier mondial. Le prix du beurre, en particulier, en pâtit. La seule chose qui a augmenté par rapport à l’avant-dernière vente aux enchères est le volume négocié.
Avec une perte de 3,3%, le prix moyen retombe à 3.334 10,3 dollars la tonne. Il s'agit de la plus forte baisse depuis la mi-avril. Le prix du beurre notamment, qui a dû fortement augmenter lors des dernières séances d'enchères, a fortement baissé et a chuté de 4.842% à XNUMX dollars la tonne. Cela confirme la faiblesse du marché des matières grasses, également visible en Europe ces derniers temps.
Dans le cas des protéines du lait, la valeur n'est pas beaucoup plus positive, puisque le lait écrémé en poudre baisse de 6 % à 2.525 3,1 dollars la tonne. Le cheddar est également en baisse, en baisse de 4.386 % à 0,4 3.149 $ la tonne. Le lait entier en poudre est le facteur le plus stable avec une baisse de 25.000 % à XNUMX XNUMX $ la tonne. Seul le volume échangé s'est élevé à un peu moins de XNUMX XNUMX tonnes.
Fonterra mise sur la Chine
La baisse des prix suggère que la Chine ne se présente pas encore une fois comme acheteur. C'est une situation qui dure depuis un certain temps. Il est frappant que la coopérative laitière Fonterra, également co-organisatrice du GDT, ait indiqué la semaine dernière que la consommation laitière chinoise se remet effectivement des confinements qui n’ont été abolis qu’au début de cette année. Fonterra s’attend à une forte demande de la part de la Chine, notamment en 2024, mais voit déjà des signes de reprise.