Le prix de la crème est plus conforme au prix du beurre cette année que les deux dernières années. Pourtant, il existe encore une différence de prix significative entre les deux produits laitiers qui sont corrélés l’un à l’autre. Cet écart s’est d’ailleurs légèrement accru ces dernières semaines.
La raison principale est que la position du beurre redevient lentement un peu plus faible. Aujourd’hui, la cotation DCA pour les marchés du nord-ouest de l’Europe a quelque peu fluctué tout au long de l’année. Mais à l’exception d’une forte baisse au début de 2023, l’évolution des prix a été assez homogène, voire presque stable.
Cependant, pendant cette période, les inquiétudes des producteurs et autres propriétaires de beurre augmentent à nouveau. La demande ne diminue pas, de nombreux stocks sont aux mains du secteur privé, les exportations sont très faibles et la disponibilité en lait est encore abondante. En outre, les négociations avec le secteur allemand du commerce de détail auront encore un effet déprimant sur le prix du beurre. Alors jusqu’où les prix vont-ils baisser ? Où est le fond ? Un autre facteur pour les acheteurs industriels de beurre est qu'ils peuvent parfois choisir d'autres types de beurre, moins chers que le beurre néerlandais ou allemand. Par exemple, produit d'Irlande ou de Pologne. C’est nettement plus difficile pour le commerce de détail.
Moyenne à long terme
Pour relativiser les éventuelles inquiétudes concernant le niveau du prix du beurre : cette année encore, ce prix est encore bien supérieur à la moyenne de longue période, tout comme celui de la crème. La cotation des chambres DCA a également fortement baissé cette année par rapport à l'année dernière. La différence de prix par rapport au beurre a également diminué, passant d'environ 1.100 600 euros par tonne à environ XNUMX euros par tonne. Le prix de la crème a connu quelques fluctuations encore plus importantes au début de cette année et lors du pic du printemps. Ceci est également caractéristique de l’évolution des prix de la crème. C'est plus nerveux. Néanmoins, d’un point de vue structurel, le prix de la crème résiste relativement bien. Par rapport au beurre, le commerce et la demande de crème sont plus dynamiques, notamment pour la production fraîche. Cette demande existe à la fois à proximité et dans des destinations plus lointaines.
Cela signifie que le marché de la crème semble désormais plus sain que celui du beurre. Il doit d’abord tenter de se libérer des provisions qu’il est venu emporter avec lui. Il n’existe évidemment pas de lien fixe, mais il subsistera naturellement une forte interaction entre les prix des deux produits à base de matières grasses laitières. Le beurre peut toujours être fabriqué à partir de crème, mais pas l’inverse.