La société néo-zélandaise Synlait a payé presque autant d'argent pour le lait que Fonterra au cours de l'exercice 2022/23, mais sa performance commerciale a été beaucoup moins réussie. L’entreprise souhaite donc se réorganiser et céder des usines.
Le PDG Grant Wilson l'a annoncé lors de la présentation des chiffres annuels. Selon lui, l'entreprise privée, détenue à 51% par le chinois Bright Dairy, a subi une multitude de déboires. Les ventes vers la Chine étaient sous pression, les conséquences du Covid-19 subsistaient et les affaires n’allaient pas très bien.
Le chiffre d'affaires s'élève à 897 millions d'euros. Ce n’était pas si grave par rapport à l’année précédente, car c’était 3 % de moins. Cependant, le bénéfice de plusieurs dizaines de millions s'est transformé en une perte de -2,4 millions d'euros. Deux usines récemment achetées (Dairy Works et Temuka) affichent également de mauvais résultats et devraient à nouveau être vendues.
Collaboration avec la société laitière A2
Finalement, l'entreprise s'est retrouvée en conflit avec la société A2 Milk. Nous travaillons avec eux depuis 2012, notamment pour la production de nutrition infantile. Cependant, la société A2 Milk souhaite changer les choses et ainsi mettre un terme à la production exclusive de son produit par Synlait. Ce dernier estime que cela n'est tout simplement pas possible et s'adresse désormais au tribunal pour clarifier ce point. Selon Synlait, le litige n'aura en aucun cas de conséquence sur les résultats de l'exercice en cours.