Après quatre enchères aux prix nettement plus élevés, le commerce mondial des produits laitiers ralentit clairement début novembre. Le beurre et le lait entier en poudre se négocient à des prix plus bas, mais le cheddar et le lait écrémé en poudre affichent des gains.
Le marché attendait avec impatience le premier Global Dairy Trade de ce mois-ci pour voir si le bon sentiment pouvait être maintenu. Cela ne fonctionne pas, mais le résultat des enchères fournit une image plus mitigée que ce à quoi on pourrait s'attendre sur la base d'une baisse moyenne des prix de 0,7 %.
Cheddar et lait en poudre
Par exemple, le cheddar a augmenté de 4,5 % pour atteindre un peu plus de 4.000 XNUMX $ la tonne. Ce renouveau n'est pas totalement inattendu, car lors des enchères précédentes, le cheddar était la dissonance lorsque le marché montait fortement. L'amélioration du prix du cheddar apparaît donc comme une correction. Les mutations divergentes entre le lait entier et le lait écrémé en poudre sont également frappantes. Là où le lait entier est en baisse, le lait écrémé en poudre gagne du terrain. Pourtant, le potentiel de hausse du lait écrémé en poudre semble limité. Les prix des contrats de fourniture pour la nouvelle année sont à un niveau inférieur à celui de décembre, comme cela apparaît clairement lorsqu'on zoome sur les détails.
Beurre
Les prix du beurre baissent de 1,6% à 4.890 XNUMX dollars la tonne. Cela pourrait être le signe que le marché européen du beurre, en croissance rapide, est également sur le point de se calmer. En raison de la reprise, les produits européens sont redevenus plus chers que les produits néo-zélandais. Surtout maintenant que la Nouvelle-Zélande entre dans la saison de production laitière, une telle différence de prix commence à peser davantage sur le marché mondial.