La météo reste le thème principal du marché du fourrage grossier. La première tonte d'herbe a maintenant été reçue, mais il reste encore à semer le maïs nécessaire et à épandre le fumier. Le tableau est mitigé dans le commerce des aliments pour animaux. Par exemple, la paille n'est pas abondante, alors qu'avec les drêches, il est difficile pour les fournisseurs de trouver un propriétaire pour tout.
Les premières tontes d'herbe ont été tondues et ensilées un peu partout. Cela ne veut pas dire que les choses seront calmes. Il reste encore beaucoup de maïs à semer et toutes les parcelles ne sont pas aussi bien rangées que l'automne dernier, c'est un euphémisme. La période plus ou moins sèche que nous traversons est également largement mise à profit pour épandre du fumier. Outre les problèmes liés aux zones dérogatoires et aux zones NV, certaines caves sont à nouveau pleines car les conditions météorologiques du début du printemps n'ont pas permis au tuyau de remorquage ou à la citerne de rentrer sur le terrain. Il ne peut être exclu que les résultats d'ensilage de la première coupe soient décevants car l'herbe n'a pas reçu suffisamment d'azote.
Certains commerçants ont une forte demande d’ensilage, mais il n’y a pratiquement pas d’offre. Les éleveurs qui avaient quelques restes et qui en ont vendu quelques lots pour vider le silo l'ont désormais fait. Les balles d'ensilage de la nouvelle récolte sont disponibles, mais elles ne sont pas disponibles pour les clients qui souhaitent les nourrir directement. Le Prix Indicatif DCA de l'ensilage reste stable à 90 € la tonne.
Poussez avec les drêches
Les sous-produits sont principalement constitués de drêches, qui sont colportées par différents commerçants. Les brasseries perdurent allègrement alors que les éleveurs ne sont pas très enclins à acheter (beaucoup). Certains souhaitent constituer un stock d’été, mais ne savent toujours pas si le prix va encore baisser et attendent donc. Le prix indicatif DCA des drêches recule encore cette semaine et s'élève à 2,95 € par pourcentage de matière sèche.
En ce qui concerne le maïs ensilé, il existe de grandes différences entre les prix et les différentes régions. La demande est relativement forte, notamment dans les zones de tourbières, et le prix du maïs est élevé. La confiance dans le fait que le maïs donnera de bons résultats pour la prochaine récolte est très variable. La structure du sol est mauvaise après un automne et un hiver humides. Surtout sur les parcelles qui ont été déplacées l’automne dernier, il n’est pas facile de créer aujourd’hui un lit de semence décent. D'un autre côté, il y a aussi des agriculteurs qui, par exemple, arrachent l'herbe pour le maïs maintenant que la première coupe a été enlevée et parviennent à rentrer le maïs proprement. Le prix indicatif DCA du maïs ensilage recule cette semaine à 90 € la tonne.
Manque de paille
La demande de paille reste relativement élevée alors que l’offre est limitée. Il reste encore pas mal de paille en France, mais il faudra encore attendre un ou deux mois avant que la paille de blé de la nouvelle récolte ne soit disponible. Ensuite, compte tenu de la demande actuelle, ce stock ne semble pas excessif. D'autres années, quand les choses sont serrées, ils partent en Allemagne ou au Danemark, où il n'y a pratiquement pas de paille disponible. Le prix indicatif DCA pour la paille de blé et d’orge passe à 150 € la tonne.
Il n'y a pratiquement aucun changement dans le foin. Le foin de graines de graminées est presque épuisé. Le Prix d'Indication DCA reste stable à 185 € la tonne, dans la mesure où il y a encore des échanges. Il est encore trop tôt pour récolter le foin des prés de la nouvelle récolte, même si la météo ne permet pas d'essayer quelque chose plus tôt. Le Prix Indicatif DCA du foin de prairie est de 200 € la tonne.