Agriphoto

Analyse fumier

Elle continue de se débattre sur le marché surpeuplé des engrais.

4 Juillet 2024 -Jesse Torringa

L'espace de dépôt du fumier après la récolte des céréales prendra un certain temps, mais il existe de nombreuses informations sur chaque hectare disponible. Certains acheteurs d’engrais regardent uniquement qui offre le plus par hectare. En revanche, les éleveurs ont du mal à se débarrasser de leurs caves pleines. Qu'ils souhaitent vendre de gros ou de petits volumes, il s'agit principalement d'un nombre de chargements limité.

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Les épandages de fumier dans le sud de notre pays sont à peine terminés que les premières parcelles de céréales, et notamment d'orge, s'offrent déjà à la fertilisation. Cela signifie que la période pendant laquelle les entrepreneurs et les transporteurs se rendent principalement aux entrepôts est courte cette année, à condition bien sûr que la météo le permette dans les semaines à venir. D’ailleurs, de nombreuses quantités de fumier sont désormais acheminées vers les installations de stockage. Plusieurs transporteurs de fumier indiquent qu'ils sont occupés et que l'offre reste importante.

Certains d’entre eux n’ont pas vidé leurs réserves de fumier ce printemps, ce qui signifie que moins de fumier peut être acheté auprès des éleveurs. De plus, le fumier qui a été introduit dans les installations de stockage l'hiver dernier est entré en stockage à des taux beaucoup plus faibles. Cette perte doit être compensée ailleurs.

Les caves à fumier et les installations de stockage remplies au-dessus de la moyenne ainsi que l'évolution incertaine du marché garantissent que des volumes généralement limités sont collectés auprès des éleveurs. Il s'agit souvent de quelques chargements, permettant à l'éleveur de continuer pendant un certain temps. D’un autre côté, il y a aussi des éleveurs qui indiquent qu’il n’y a tout simplement plus assez de compte courant pour évacuer la totalité du stock de fumier. Un phénomène devenu de plus en plus courant ces derniers mois, selon les transporteurs de fumier.

Compétition
Les agriculteurs de grandes cultures et d'autres qui disposent d'espace pour le fumier liquide sont désormais contactés pour vendre autant de fumier que possible. Cela s'accompagne parfois de concurrence, les entrepreneurs et les transporteurs de fumier se surenchérissant dans certains cas pour obtenir un espace pour cet automne. Outre l’offre élevée, cela fait augmenter encore les cotisations de collecte. Les prix que reçoivent les agriculteurs de grandes cultures varient considérablement selon les régions et dépendent de la zone et du transport. 

Les cotations des engrais de DCA MI continuent d'augmenter légèrement cette semaine (semaine 27). Ces dernières semaines, le lisier de porcs à l'engrais a augmenté en moyenne plus par tonne que le lisier de bovins, ce qui est dû au fait que les transporteurs de fumier et les entrepreneurs ont plus de mal à le vendre. Tout comme au début de l’année 2024, le lisier de bétail produit simplement plus par hectare. L'écart est important et dépend de la distance et de la région, ce qui signifie qu'entre 32 et 39 euros par tonne sont payés pour le lisier de porc. La contribution moyenne à la collecte s'élève désormais à environ 35 € par tonne. Le lisier de bétail coûte en moyenne environ 31 € la tonne.

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