Les exportations de produits laitiers européens vers la Chine sont sous surveillance à Pékin en raison d'un différend commercial sur l'exportation de voitures électriques chinoises vers l'UE, mais il n'est pas vrai que la Chine soit stricte uniquement à l'égard des produits laitiers européens. Il s’avère que les produits laitiers russes ne se contentent pas d’entrer dans le pays.
Cependant, cela a plus à voir avec les règles normales d’importation qu’avec les conflits commerciaux. Alors que la Russie subit depuis plusieurs années les sanctions commerciales occidentales, elle espère pouvoir exporter davantage de produits laitiers vers la Chine, entre autres. Toutefois, cette démarche n’est que partiellement réussie, indiquent des sources russes.
Les exportations de produits laitiers liquides et de fromages vers la Chine augmentent lentement, mais celles de lait en poudre vers la Chine ne se déroulent pas comme espéré. Il existe même un risque qu'une partie du lait en poudre déjà exporté vers la Chine soit renvoyée car le produit ne répond pas aux normes chinoises, rapporte le journal Eksport Rossii.
Le problème est que la plupart des tours à poudre russes sont obsolètes et ne peuvent pas offrir la qualité requise. La Russie fait de son mieux pour résoudre ce problème. De nouvelles et meilleures tours de poudre sont en cours de construction dans plusieurs grandes usines, mais la modernisation prend du temps. Néanmoins, la production et l'exportation de lait en poudre n'ont cessé de croître ces dernières années, selon l'agence gouvernementale Agroeksport.
Les exportations de lait en poudre ont également augmenté, mais modestement. L'année dernière, à environ 20.000 XNUMX tonnes. Outre la Chine, des exportations ont également été réalisées vers l'Arabie saoudite, les Philippines et l'Algérie.
L’État russe accorde également des subventions substantielles à l’élevage laitier et au secteur laitier du pays, par le biais de programmes de soutien fédéraux et régionaux. Une subvention allant jusqu'à 30 % est accordée pour la nouvelle construction de fermes laitières, et même 50 % pour la rénovation. Ce qui est plus intéressant pour les entreprises de transformation et les commerçants est que, selon les régions, entre 25 et 100 % sont subventionnés sur les coûts logistiques à l'exportation. Selon diverses sources, il s'agit là d'un véritable moteur de la reprise des exportations.