Le plus grand négociant en produits laitiers n'est pas celui qui gagne le plus

Nous établissons le bilan financier du plus grand au plus petit à partir des données publiques de la Chambre de Commerce. Le dénominateur commun est que le chiffre d’affaires a été plus faible en 2023, après une année marquée par des prix extrêmement élevés l’année précédente. En outre, il apparaît que les marges bénéficiaires nettes varient considérablement.

1. Hoogwegt reste le plus grand
Pour le groupe Hoogwegt, le plus grand négociant de produits laitiers aux Pays-Bas en termes de chiffre d'affaires, l'exercice brisé qui s'est terminé en septembre dernier n'a certainement pas été un exercice de grande envergure. Le chiffre d'affaires a considérablement diminué, mais les bénéfices ont été proportionnellement beaucoup plus faibles. Hoogwegt a vu son chiffre d'affaires chuter d'un peu moins de 10 % l'année dernière, à 3,46 milliards d'euros. Le résultat final est un maigre 15 millions d’euros. Il s'agit d'une diminution de pas moins de 63% par rapport à l'exercice précédent. Hoogwegt ne fait aucune déclaration concernant les volumes. Il est intéressant de constater que Hoogwegt élargit quelque peu ses activités. Y compris avec la filiale Meeunie. De plus, Hoogwegt a récemment investi dans une startup canadienne de lait de culture. Il s'agit de produits laitiers, mais une vache n'est pas impliquée.

2. Interfood fière de ses propres réalisations
Le négociant en produits laitiers Interfood a obtenu d'excellents résultats au cours de sa cinquantième année d'existence. Les comptes annuels 2023 font état d’un chiffre d’affaires inférieur de près de 17 %, mais le résultat net a plus que doublé. Selon le rapport annuel, publié cette fois en pleine gloire sur le site Internet de l'entreprise, le chiffre d'affaires est passé de 3,6 milliards d'euros à 3 milliards d'euros, faisant de l'entreprise le deuxième plus grand négociant de produits laitiers aux Pays-Bas en termes de taille. Mais en termes de résultats, l'entreprise arrive clairement en tête, avec un résultat net de 71,5 millions d'euros. Pour atteindre ces résultats, Interfood a dû acheminer 1.156 millions de tonnes de produits d'un point A à un point B. C'est un peu moins que les 1.172 millions de tonnes de l'année précédente.

3. La Numidie en route vers le milliard de chiffre d'affaires
Numidia est le challenger de Hoogwegt et d'Interfood. "Nous atteindrons la deuxième place parmi les négociants en produits laitiers d'ici cinq ans", a déclaré il y a un an le PDG Han van Hagen. Le maintien de la croissance se passe bien. Malgré la baisse des prix, le commerçant de produits laitiers Numidia de Herten, dans le Limbourg, a réussi à maintenir son chiffre d'affaires quasiment au même niveau en 2. La baisse des prix a été compensée par une augmentation du volume de pas moins de 2023% pour atteindre un record de 16 351.000 tonnes de produit physique. Pourtant, Interfood et Hoogwegt semblent encore inapprochables. Le bénéfice net recule néanmoins à 16 millions d'euros. Par rapport à l’année record 2022, cela représente une diminution de 23 %.

4. Farmel retrouve le chemin de la remontée
Farmel a connu des années mouvementées, mais revient progressivement à des eaux plus calmes. Le commerce des produits laitiers, notamment, Farmel, affiche à nouveau des résultats clairement positifs. Le chiffre d'affaires du holding pour 2023 s'élève à 553 millions d'euros. C’est nettement moins que les 727 millions d’euros réservés pour 2022, mais cette baisse est largement due à la baisse des prix des produits laitiers. Le résultat opérationnel est en forte hausse, passant d'une perte de 5,5 millions d'euros à une légère hausse de plus de 1,1 million d'euros. Le résultat net consolidé s'élève à 1,9 million d'euros négatif. La branche négoce de produits laitiers est rentable et enregistre un bénéfice de 3,8 millions d'euros. Il y a encore du travail à faire chez la filiale Veco.

5. Geris a doublé ses bénéfices en 2023
Le négociant de produits laitiers Geris peut se prévaloir d'une année 2023 réussie. Bien que le chiffre d'affaires ait légèrement diminué à 369 millions d'euros, le bénéfice a augmenté de pas moins de 129 % à 7,1 millions d'euros.. Par rapport au chiffre d'affaires, cela donne une marge bénéficiaire nette de 1,92%, ce dont Geris, en tant que société commerciale, n'a pas à rougir. Les flux de trésorerie se sont quelque peu détériorés l’année dernière. De plus, la solvabilité inférieure à 25 % ne peut pas être qualifiée de très forte, même si l'entreprise n'existe que depuis 15 ans.

6. Fresena obtient des résultats stables
Fresena a vu son chiffre d'affaires chuter de 2023% à 15 millions d'euros en 285. Cela n'a pas eu beaucoup d'influence sur le bénéfice, qui a légèrement augmenté à 5 millions d'euros. Cela se traduit par une marge bénéficiaire nette de 1,75%. L'entreprise se concentre principalement sur le marché européen, d'où provient la majorité de son chiffre d'affaires. Un point à noter est la solvabilité de 17%, qui ne peut pas être qualifiée de très forte.  

7. Le nouveau venu Cefetra semble connaître une croissance rapide
La laiterie Cefetra n'existe que depuis quelques années, mais elle réalise déjà un fort chiffre d'affaires. En 2023, cela représentait 216 millions d’euros. Une augmentation de 100 millions d’euros par rapport à l’année et demie précédente. Avec un bénéfice de 35.000 XNUMX €, l'entreprise est déjà bénéficiaire, quoique très limitée. Cela serait dû aux coûts de démarrage élevés. Dans le rapport annuel, Cefetra Dairy exprime son ambition de poursuivre sa croissance. Ce qui est passionnant pour eux, c'est que la société mère allemande Baywa se trouve dans une situation financière difficile, même si l'entreprise semble avoir réussi à éviter la faillite.