Femke Wiersma, ministre du LVVN, essaie peut-être de donner l'impression à la Commission européenne qu'elle prend le problème du fumier au sérieux. La ministre BBB s'écarte pourtant de son prédécesseur Piet Adema sur plusieurs points.
C'est un euphémisme : la ministre Wiersma n'est pas encore en mesure de tout mettre en ordre avec ses attentes anxieuses à l'égard des agriculteurs. lettre de fumier. Ce sont principalement ses projets de réduction du phosphate et des droits des animaux dans le commerce qui posent de sérieux problèmes aux secteurs. On s'attend donc à ce qu'un certain nombre d'organisations s'adressent aux tribunaux si les intentions de Wiersma se concrétisent. L'organisation paysanne Agractie n'a pas non plus pris en compte le contexte plus large entourant le fumier. L'azote et d'autres problèmes subsistent, mais Wiersma et son secrétaire d'État Jean Rummenie affirment qu'ils y reviendront plus tard. Pour le reste, Agractie estime que les perspectives à plus long terme sont bonnes, mais encore lointaines.
Rémunérations
Cependant, il existe bel et bien des compensations. Les organisations paysannes sont satisfaites des mesures visant à réduire les zones naturelles sans dérogation et à augmenter la correction des pertes gazeuses. Dans le même temps, il est également indiqué que le Comité d'experts sur la politique des engrais (CDM) est encore quelque peu économe et, également au vu de ses propres documents, il aurait peut-être dû appliquer des connaissances encore plus récentes. Les normes d'excrétion des bovins laitiers sont également adaptées, ce que ses deux prédécesseurs n'ont pas souhaité faire pour des raisons politiques. Cependant, cela aide principalement avec le phosphate. Contrairement à son prédécesseur, la ministre ne souhaite pas de norme sur les prairies et se concentre davantage sur la filière fourrage pour limiter les émissions. Elle souhaite également un traitement du fumier plus important et plus rapide en accélérant l'octroi des permis et en augmentant les exportations.
Disproportionné
Les organisations des secteurs du porc et de la volaille sont mécontentes car elles estiment qu'elles ont déjà contribué à résoudre le problème du fumier dans le passé et que les suggestions en faveur d'une transformation accrue ont été rejetées. Selon eux, la réduction des droits pour leurs secteurs reste disproportionnée.
Le cheptel laitier a déjà considérablement diminué
Dans sa lettre, la ministre tente de tenir compte du fait qu'une réduction du cheptel a déjà commencé l'année dernière, comme le souhaite Bruxelles. Selon elle, cela ne suffit pas. Lubbert van Dellen, directeur du marché agroalimentaire chez Flynth, estime que le cheptel laitier a diminué d'environ 4 à 5 % en près d'un an. C’est une somme énorme par rapport aux normes néerlandaises, surtout si on la compare à l’évolution des années précédentes. Il tire ses impressions des chiffres de l'améliorateur de bétail CRV, qui montrent une baisse mensuelle croissante depuis octobre de l'année dernière. Et la baisse des prix de vente du fumier, même s'il y a aussi une composante saisonnière, et les nombreuses conversations que lui et ses collègues ont avec des agriculteurs qui ont l'intention d'arrêter. Van Dellen est généralement positif à propos de la lettre.
La fuite et le jeu
Conformément aux bonnes coutumes de La Haye, une décision ou intention majeure d'un ministre implique une fuite, destinée à faire mûrir les eaux-de-vie et/ou à mesurer la température de l'eau. Cette fois, il semble y avoir eu une erreur de direction. Parce que soit la fuite n'a pas été gérée correctement, soit De Telegraaf, qui a été autorisé à écrire l'histoire, l'a rendu trop lourd. Ce qui a suivi a été une belle pièce BBB. Caroline van der Plas, chef du parti à la Chambre des représentants, a réagi avec beaucoup de colère à l'égard de son amie, aujourd'hui ministre, et a même menacé de démissionner si des pressions étaient exercées sur les agriculteurs. Il s’avère que ce n’est pas le cas, en réalité, ce n’est évidemment pas le cas. Mais apparemment, ce point devait être souligné.
Programme gouvernemental
Le plan engrais du ministre Wiersma s'inscrit dans le programme gouvernemental du cabinet Schoof, publié vendredi. Le ministre et secrétaire d'État Rummenie a ensuite fourni une explication. Ils veulent notamment se rendre à Bruxelles pour discuter de l'adaptation des réserves naturelles à une nouvelle dérogation. Ils souhaitent également que la politique climatique passe des dépôts aux émissions.
MOB célèbre l’élevage porcin
Un certain nombre de choses se sont également produites cette semaine en dehors de l’arène politique de La Haye. Un remarquable dans le domaine juridique. Dans une affaire de MOB contre un cochon de Reeuwijkse, la première partie a dû une fois de plus faire preuve de patience. Plus de dix ans après que le club ait intenté une première action en justice contre l'agriculteur, Le Conseil d'État semble désormais vouloir voir encore plus d'arguments sur les dommages causés à la nature par les activités commerciales de l'éleveur de porcs. Le conseiller juridique Valentijn Wösten est en colère, mais malgré cet anniversaire, il doit encore faire preuve de plus de patience.
Kongsi trumpien
Le débat sur la nocivité de l'azote se poursuit également. Le week-end dernier, le NRC a publié ce qu'il a qualifié de kongsi trumpien-conservateur qui veut discréditer la politique néerlandaise en matière d'azote et le cœur informatique Aerius. Pour des raisons de commodité, il a été omis de mentionner qu'il existe également des critiques émanant d'autres milieux, et même de la surveillance du RIVM, concernant l'applicabilité universelle d'Aerius (car il est inclus dans la loi et utilisé pour les licences). Franchement, de plus en plus de rapports montrent clairement à quel point les limites d'Aerius sont importantes. Même à partir de vieilles pièces auquel le «mécanicien» d'Aerius (Wings) qui réside en Afrique australe a également contribué. Mais les milieux universitaires et leurs partisans, qui célébraient les succès des deux cabinets précédents, ont apparemment dû se défouler.