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Bovaer et Arla sous le feu des théoriciens du complot
L'inhibiteur de méthane de DSM, Bovaer, a été critiqué par les théoriciens du complot au Royaume-Uni et aux États-Unis. La raison en est les tests qu'Arla mène en collaboration avec les supermarchés britanniques avec l'aide de Bovaer pour réduire également le lait britannique en CO2. Des appels sont désormais lancés sur les réseaux sociaux pour boycotter le lait Arla car il contient des produits chimiques dangereux.
Ces dernières accusations sont absolument infondées, selon Arla, les supermarchés et les agences gouvernementales. Arla parle de désinformation pure et simple, mais cela semble tomber dans l’oreille d’un sourd.
Bovaer a fait l'objet de recherches approfondies avant d'être mis sur le marché, mais pour certains groupes, ces types de garanties constituent davantage une raison de ne pas faire confiance à quelque chose.
Les soupçons et les rumeurs se sont également répandus aux États-Unis, où le fondateur de Microsoft, Bill Gates, est associé à Bovaer et où le Forum économique mondial entre bientôt en jeu. Le lien avec Gates montre aussi immédiatement à quel point les théoriciens du complot sont mal informés. Gates a a également investi dans des inhibiteurs de méthane, mais via son propre véhicule d'investissement Breakthrough Energy Ventures à Rumin 8, qui est un concurrent du producteur de Bovaer DSM.
L'organisme américain de surveillance des aliments, la FDA, confirme également une fois de plus que Bovaer est sûr. La question est de savoir si cela aide. Diverses personnalités de la télévision, des chanteurs et des stars de cinéma appellent leurs partisans à ne pas risquer leurs enfants, leur propre fertilité et leur santé et à laisser une large place aux produits laitiers produits avec l'aide de Bovaer.
L'agitation ne s'est pas encore étendue au Danemark, où l'utilisation du Bovaer est plus ou moins obligatoire, ni aux Pays-Bas, où le médicament est également largement accepté. Les supermarchés britanniques surveillent désormais de près les ventes de lait Arla. Si les ventes s'effondrent, ce sera une mauvaise nouvelle pour Bovaer, quelle que soit la réduction de CO2 produite par le produit (27 %). Le client est roi.
Klaas van der Horst
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