L'entreprise laitière Emmi a réalisé des résultats records l'année dernière, avec notamment une forte amélioration des bénéfices. Les activités liées au lait de chèvre ont contribué de manière significative au bon résultat, même si d’autres facteurs ont également contribué.
Le chiffre d'affaires est passé de l'équivalent de 4.517 4.630 millions d'euros à 198,4 234,6 millions d'euros. Le bénéfice net est passé de XNUMX millions d’euros à XNUMX millions d’euros. Sur son marché domestique suisse, Emmi n'a pas obtenu de résultats particulièrement exceptionnels, bien que ce marché représente près de la moitié de son chiffre d'affaires. La croissance de ce marché est faible et on ne s’attend pas à beaucoup de changement l’année prochaine. Les marchés les plus importants pour Emmi sont l’Europe ainsi que l’Amérique du Nord et du Sud. En termes de segments, Emmi voit des opportunités de croissance principalement dans le café, les desserts et les produits laitiers de chèvre.
C'est dans ce dernier cas qu'interviennent les Pays-Bas, même si Emmi possède également des activités de production laitière de chèvre aux États-Unis et en Suisse. Aux Pays-Bas, le principal succès a été obtenu avec le lait de chèvre en poudre, dont les ventes ont augmenté de 26,3 % l'année dernière, selon le rapport annuel. Ces poudres sont produites à Etten-Leur, mais Emmi est également active dans le commerce de poudres. Le fromage de chèvre frais, également produit à Etten-Leur entre autres, a également obtenu de bons résultats avec une croissance des ventes de 10,9 %.
Le volume total de lait de chèvre traité par Emmi n’est pas très important. L'année dernière, cela représentait 99 millions de kilos pour l'ensemble du groupe. Comparé à 1,9 milliard de kilos de lait de vache, cela peut sembler une goutte d’eau dans l’océan, mais la marge sur le produit est bonne.
La division Europe a enregistré une croissance totale de son chiffre d'affaires de 5 % l'année dernière. C'est bien au-dessus de la moyenne du groupe. La direction de Lucerne ne se risque pas à donner de prévisions fermes pour cette année, mais s'attend à une croissance légèrement inférieure, tant en Europe que pour l'ensemble de l'entreprise.