Un bon fourrage reste cher. Mais tout n’est pas si sombre pour les éleveurs de bétail sur le marché des aliments pour animaux. La tendance à la baisse des sous-produits se poursuit cette semaine.
Les éleveurs ont réellement le choix et peuvent économiser de l’argent en ce qui concerne les sous-produits. Qu'il s'agisse d'écorces de vapeur, de concentrés de levure de blé ou de drêches de brasserie, les fournisseurs n'ont aucune difficulté à servir leurs clients. En fait, le service terrain doit travailler dur pour trouver une place pour chaque chose, selon un fournisseur. Cette semaine, les drêches de brasserie font un nouveau pas en arrière et le Prix Indicatif DCA s'établit à 3,45 € par point de matière sèche.
Si vous savez gérer les flux de liquides, vous disposez d’un avantage sur le marché actuel. Les produits liquides ont toujours été le domaine de l’élevage porcin, tandis que les producteurs laitiers préfèrent travailler avec des produits solides. En raison du déclin du secteur de l'élevage porcin, en partie à cause du plan de rachat du gouvernement, les flux résiduels liquides semblent devenir plus intéressants du point de vue des coûts. Pour les producteurs laitiers qui disposent déjà d'un mélangeur d'aliments, il peut être financièrement intéressant de se pencher également sur les sous-produits liquides, selon un fournisseur.
Les pommes de terre fourragères difficiles à obtenir
Là où les sous-produits sont facilement disponibles, ce n’est pas le cas des pommes de terre fourragères. Selon les commerçants, il faut des quantités relativement faibles de pommes de terre de semence triées ou de trieuses pour l'exportation. « On ne peut pas simplement rassembler une cargaison. En général, on peut se contenter d'un conteneur de 10 ou 12 tonnes », explique un commerçant. Le prix indicatif DCA pour les pommes de terre fourragères reste le même, à 50 € la tonne.
Dans le foin et la paille, le travail régulier continue. La paille n’est pas facile à obtenir et reste donc relativement chère. Le prix indicatif du DCA s'élève cette semaine à 185 € la tonne. Certains commerçants ont indiqué qu’une augmentation des prix à court terme ne peut être exclue. Les agriculteurs ne libèrent pas facilement la paille et si elle doit venir de loin, les coûts de transport s'accumulent rapidement. Le prix indicatif DCA pour le foin de prairie est de 190 € la tonne et pour le foin de semences de graminées de 170 € la tonne. Le commerce des semences de foin de pâturage et de graminées est limité.
Le commerce du maïs ensilage reprend sensiblement, mais il n'est pas très actif selon les initiés. Certains clients profitent de cette période un peu plus calme après l’épandage du fumier avant la première coupe et la tonte pour reconstituer leur réserve de maïs. Le prix indicatif DCA pour le maïs ensilage est de 90 € la tonne. On ne peut pas faire grand chose avec l’ensilage. Les entreprises les plus intensives qui continuent toujours à acheter continuent de le faire et il y a des ventes régulières aux centres équestres et aux propriétaires de chevaux. Ce sont surtout des déceptions, soit dit en passant. Le prix indicatif DCA pour l'herbe ensilée en vrac est de 80 € la tonne.