Cono Kaasmakers souhaite étudier, par le biais d'un projet pilote et, à terme, d'un ajustement du système d'évaluation, comment le pâturage peut être mieux combiné avec la traite automatique. Cela nécessite une nouvelle méthode d’assurance qui permet de suivre le nombre d’heures de pâturage par vache et qui ne décourage pas les agriculteurs parce que le système actuel ne reflète plus adéquatement l’évolution des pratiques.
La norme pour le lait de pâturage et l'éco-activité « pâturage » stipulent désormais que les producteurs laitiers dotés d'un système de traite automatique doivent avoir au moins 75 % de leurs vaches en lactation au pâturage pendant les heures de pâturage. De plus, toutes les vaches doivent avoir libre accès au pâturage durant ces heures. Cela s’évalue au moyen de contrôles inopinés, et ces derniers peuvent parfois poser problème.
Les fermes équipées d'un système de traite automatique, qui paissent plusieurs heures par jour, permettent à leurs vaches d'entrer et de sortir librement, ce qui signifie que 75 % des vaches ne sont pas dehors en permanence, alors que les vaches prises dans leur ensemble et individuellement sont facilement dehors pendant 75 % du temps. Parfois, cependant, certaines vaches sont présentes dans l'étable pour la traite.
La liberté de la vache et le système de contrôle
La liberté des vaches peut contribuer au bien-être animal. Si les contrôles étaient effectués à des moments où une grande partie des animaux se trouvait dans l’étable, la norme pourrait ne pas être respectée (et les agriculteurs pourraient voir leur allocation de pâturage réduite), même si les vaches passaient suffisamment d’heures dans le pâturage. Cela soulève depuis longtemps la question d’une norme modifiée qui reflète mieux la pratique actuelle. Une solution pourrait résider dans un meilleur enregistrement électronique du nombre d’heures de pâturage par vache.
La valeur du pâturage
Pour l’élevage laitier, il est important de maintenir l’accès aux pâturages, explique Cono. La vache caractérise le paysage néerlandais et les citoyens attachent une grande valeur aux vaches dans les prés. Le pâturage contribue également au comportement naturel des vaches, ce qui contribue positivement au bien-être animal et au goût des produits laitiers. Pour promouvoir le pâturage, les producteurs laitiers reçoivent une prime pour laisser paître leurs vaches. En tant que petite coopérative, Cono Cheesemakers a toujours été un pionnier en matière de pâturage. 97 % de ses agriculteurs adhérents pratiquent le pâturage intégral, ce qui est bien au-dessus de la moyenne de la norme nationale de pâturage, et la coopérative en est fière.
À l'aide d'un projet pilote, Cono souhaite désormais démontrer qu'avec une méthode d'évaluation différente, les producteurs laitiers dotés d'un système de traite automatique peuvent également être récompensés équitablement. Et qu'ils laissent à leurs vaches la liberté de choisir quand elles entrent ou sortent. Cela encourage toutes les entreprises à poursuivre le pâturage.
Fondation de pâturage
Les résultats du projet pilote sont attendus plus tard cette année. L’objectif est d’aligner l’évaluation du pâturage sur la pratique quotidienne et de mettre une révision des normes à l’ordre du jour de la Fondation du pâturage. Une évaluation positive pourrait profiter à l’ensemble du secteur laitier.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/melk/artikel/10912183/cono-wil-robotmelken-en-weidegang-beter-samen]Cono souhaite que la traite robotisée et le pâturage soient meilleurs ensemble[/url]