Les produits semi-finis font la une des hausses de prix

Cette semaine, ce sont surtout les prix spot allemands qui augmentent. Il serait exagéré de dire qu'il y a une réelle pénurie de lait, mais il en reste très peu. Certains transformateurs ont encore suffisamment de lait, mais certains pourraient en utiliser davantage, en raison d'une offre en baisse de leurs propres producteurs et d'une forte demande.

Les entreprises produisent beaucoup de fromage, mais ce produit se vend bien, même si les prix n'évoluent pas très rapidement pour le moment. Le gouda et l'edam en papillote se vendent bien. La mozzarella se porte également bien. En termes de valeur, ces produits se portent également bien, en partie grâce aux ventes de lactosérum. C'est la combinaison de produits la plus rentable actuellement.

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Le cheddar traverse une période difficile, notamment en raison de l'abondance de l'offre bon marché en provenance d'Irlande et du Royaume-Uni. Le classement des fromages naturels « classiques » est également sous pression en raison d'une offre légèrement trop généreuse. La situation se corrigera avec le temps.

Il y a peu de nouvelles concernant le marché du lait en poudre. La cotation du lait écrémé en poudre, en particulier, reste extrêmement stable, même si les négociants estiment que l'Afrique et l'Asie suscitent un intérêt légèrement plus marqué. Les producteurs de lait en poudre réengraissé (lait écrémé en poudre mélangé à de l'huile de palme, ou parfois à une autre huile) et qui vendent la crème séparément peuvent également obtenir une bonne valorisation.

Le prix de la poudre de lactosérum est également assez stable, même si cette semaine, le prix de la poudre de lactosérum ordinaire est supérieur de quelques pour cent à celui de la semaine dernière.

Le prix de la crème a fortement augmenté ces dernières semaines et est désormais légèrement supérieur au prix du beurre cette semaine.

Le prix du beurre a également augmenté, mais de manière plus modérée, ce qui a été renforcé par le fait qu'ici et là, des approvisionnements supplémentaires à bas prix sont arrivés sur le marché, soit sous la forme de produits irlandais supplémentaires, soit via des envois de beurre en provenance de l'extérieur de l'UE, notamment de Nouvelle-Zélande.

Pendant ce temps, les différences de prix entre le beurre européen, néo-zélandais et américain persistent.

Le produit le plus performant sur le marché des produits laitiers (de base) reste le concentré de lait écrémé. L'offre diminue légèrement, mais ce n'est pas tout. Les fabricants de glaces, les producteurs de produits laitiers frais, les acheteurs d'Europe du Sud et les fabricants de poudres tirent également leur épingle du jeu.

Et au niveau actuel des prix, cette tendance se poursuivra. Si le concentré devait coûter quelques centaines d'euros de plus, il est probable que les fabricants de poudre commenceraient à vendre du concentré. Car alors, la production de lait écrémé en poudre aurait peu à gagner.