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Analyse Melk

L'approvisionnement en lait aux États-Unis en mai sera le plus élevé jamais enregistré en 2025

24 Juin 2025 - Ruohan Liu

La production laitière dans les 24 principaux États américains a poursuivi sa hausse constante en mai 2025, suivant les tendances observées au cours de la même période en 2024 et 2023. Selon les données du ministère américain de l'Agriculture (USDA) publiées le 20 juin, la production totale de lait dans les 24 États s'est élevée à 8,68 millions de tonnes, en hausse de 1,68 % sur un an et le volume mensuel le plus élevé jusqu'à présent en 2025.

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Ruohan Liu

De janvier à mai 2025, la production laitière totale des États-Unis s'est élevée à 41,85 millions de tonnes, soit une légère hausse de 0,58 % par rapport aux 41,61 millions de tonnes de la même période en 2024. Cette légère hausse est principalement due à la croissance régulière du cheptel laitier national et à l'amélioration de la rentabilité des producteurs laitiers. Le cheptel laitier américain a augmenté de 0,4 % pour atteindre environ 9,38 millions de vaches, grâce à l'expansion de l'élevage dans des États producteurs clés comme le Texas, le Dakota du Sud et l'Idaho.

Bien que la production laitière ait chuté d'environ 1,05 % en mars en raison du déclin du nombre de vaches, du stress thermique et d'une rentabilité moindre dans certaines régions du Sud et du Sud-Ouest, elle s'est redressée en avril et mai. Cela s'est traduit par une croissance modeste de la production au cours des cinq premiers mois, soulignant la résilience du secteur.

À la mi-juin, les cinq plus grands États producteurs de lait – Californie, Wisconsin, Idaho, Texas et New York – représentaient environ 55 % de la production laitière nationale, conservant ainsi leur position de leader. Parmi ces États, le Texas et l'Idaho ont enregistré une forte croissance, respectivement de 3,5 % et 2,8 %. La Californie et le Wisconsin ont enregistré des hausses modestes de 0,9 % et 1,1 %, tandis que la production de New York est restée globalement stable.

Les températures favorables de la fin du printemps et du début de l'été ont eu un impact positif sur les pâturages et la santé animale, entraînant une augmentation de la production laitière par vache dans le Midwest et le Nord-Est, notamment dans le Wisconsin et l'État de New York. Dans le Wisconsin, la production laitière moyenne par vache a dépassé 2.100 1,2 kg en mai, soit une hausse de XNUMX % par rapport à l'année précédente. Malgré les premiers signes de stress thermique dans certaines régions du Sud et de l'Ouest, comme le Texas et la Californie, les grandes exploitations ont pu maintenir leur production grâce à une bonne gestion et à un approvisionnement adéquat en aliments pour animaux.

Défis structurels au second semestre 2025
L'USDA prévoit que l'industrie laitière américaine restera résiliente et affichera un potentiel de croissance modéré au second semestre de cette année. Cependant, le secteur est confronté à plusieurs défis structurels. Le changement climatique entraîne une augmentation des températures élevées et des phénomènes météorologiques extrêmes, en particulier dans le sud et l'ouest du pays. Les grandes exploitations sont de plus en plus capables de faire face au stress thermique grâce à des solutions technologiques, mais les petites et moyennes exploitations manquent souvent de cette capacité. Selon le ministère de l'Agriculture, cela accroît le risque de fluctuations régionales de la production.

De plus, le durcissement des réglementations environnementales entraîne une hausse des coûts de mise en conformité, notamment en matière de fumier et d'émissions. Cela peut engendrer une pression financière et une consolidation accrue.

Du côté du marché, la consommation intérieure de lait liquide continue de baisser, tandis que les alternatives végétales gagnent du terrain, a indiqué l'USDA. Les exportations de produits laitiers devraient rester relativement fortes, mais la montée des risques commerciaux mondiaux constitue une menace supplémentaire.

De plus, la pénurie structurelle de main-d'œuvre et la hausse des coûts opérationnels demeurent des facteurs limitants. Le degré d'automatisation varie considérablement d'une entreprise à l'autre. Enfin, selon l'USDA, les investissements limités dans les produits laitiers haut de gamme et le développement de marques freinent la création de valeur, limitant ainsi la croissance du segment supérieur.

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