Il n'y a pas encore eu de pluies abondantes dans la plupart des régions des Pays-Bas. Un peu d'humidité serait souhaitable pour relancer l'herbe. Cependant, la sécheresse ne sème certainement pas la panique dans le commerce des fourrages. Et même s'il est encore tôt, les premières pailles d'orge de la nouvelle récolte arrivent sur le marché.
La récolte des céréales a commencé avec l'orge d'hiver. Aux Pays-Bas, l'orge d'hiver est certes une petite récolte, mais de la paille arrive déjà sur le marché en provenance de France. Les rapports sur la quantité de paille sous l'orge d'hiver varient quelque peu. Un négociant rapporte qu'il y a beaucoup de paille sous l'orge d'hiver, tandis qu'un autre estime que la situation n'est pas si mauvaise. Quant au prix de la paille d'orge, il s'agit encore d'un processus d'essais et d'erreurs. Certains négociants ont déjà accepté de la récolter, mais n'ont pas encore fixé de prix avec l'agriculteur ni convenu d'un prix à l'hectare.
Seuls quelques-uns ont déjà reçu un prix pour la paille d'orge neuve livrée à l'agriculteur. Sur cette base, l'indication DCA pour la paille d'orge s'élève à 140 € la tonne, avec une fourchette de 135 à 145 € la tonne. Il est tout à fait envisageable que ce prix continue de baisser dans les semaines à venir, mais selon les négociants, cela dépendra de l'évolution des tonnes de paille disponibles.
Le marché de la paille de blé est relativement équilibré. La demande est faible, les acheteurs attendant la nouvelle récolte. C'est une bonne chose, selon un négociant, car « l'arrière de la grange est désormais bien visible ». Le prix indicatif DCA de la paille de blé reste stable à 185 € la tonne.
Vieux et nouveau
Pour le foin de prairie, les anciennes et les nouvelles récoltes sont quelque peu imbriquées. La semaine dernière, du foin de prairie de qualité a été récolté à grande échelle et dans de bonnes conditions. Les clients qui achètent du foin en stock en ont profité. Cependant, les propriétaires de chevaux ou les centres équestres qui souhaitent nourrir leurs chevaux immédiatement dépendent toujours du foin de 2024. La fourchette de prix est donc très large, entre 160 et 190 € la tonne. Pour le foin de prairie de qualité issu de la nouvelle récolte, le prix indicatif DCA est de 175 € la tonne. Pour le foin de graminées, le commerce n'a pas encore démarré. De ce fait, la météo n'est pas très favorable à la récolte. Selon des sources internes, les premières graines de graminées ont déjà été battues, mais la plupart des agriculteurs attendent encore de voir comment la météo évoluera cette semaine, alors que la récolte est déjà à ce stade. Le prix indicatif DCA est de 165 €, mais il s'agit de foin de graminées de l'année dernière et de très peu de transactions.
Les pommes de terre fourragères sont abondantes. Ces dernières semaines, les éleveurs ont également manifesté un vif intérêt pour l'ensilage des pommes de terre avec la deuxième ou la troisième coupe d'herbe. Cependant, avec la baisse de l'ensilage, la demande est également en baisse. « En termes de prix, les pommes de terre fourragères sont très intéressantes par rapport aux autres sous-produits. Leur principal inconvénient est la nécessité d'une vitesse d'alimentation suffisante », selon un négociant. Le prix indicatif DCA des pommes de terre fourragères cette semaine est de 30 € la tonne.
Selon les fournisseurs, les variations de prix des sous-produits sont faibles. Les usines se préparent actuellement aux fêtes et continueront de fonctionner normalement pour le moment. Les agriculteurs dont les vaches se portent bien ne voient pas non plus la nécessité de modifier radicalement la ration. Le prix indicatif DCA des drêches de brasserie reste stable à 3,70 € par matière sèche.
Pour l'herbe et le maïs ensilés, le travail se poursuit. L'herbe ensilée reste stable à 75 € la tonne. Le maïs recule légèrement. Le prix indicatif DCA du maïs ensilé a baissé de 5 € pour s'établir à 90 € la tonne.