Le marché du phosphate a connu une forte hausse ces dernières semaines. Pour comparer les prix actuels – jusqu'à 230 € le kilo – il faut remonter aux débuts du commerce du phosphate. Le phosphate est rare, recherché et extrêmement cher.
Habituellement, décembre est le mois le plus chargé pour le commerce du phosphate, car tout le monde essaie de conclure des affaires de dernière minute. Cette année, cela semble peu probable, tout simplement parce qu'il ne restera plus grand-chose à vendre. « Tous les négociants en phosphate seront en vacances au ski en décembre », plaisante l'un d'eux. Cela pourrait être un changement agréable par rapport à la routine habituelle de ce mois.
Le phosphate est très demandé en raison de la forte production laitière de cette année, qui a entraîné une augmentation de la production de fumier. Cependant, de nombreuses exploitations ne disposent pas de droits d'achat de phosphate suffisants pour justifier cette demande, et la vente de vaches n'est pas encore aisée. C'est pourquoi des droits supplémentaires sont achetés. Ce n'est pas à la portée de tous, surtout avec des prix actuels de 225 à 230 € le kilo pour les droits d'achat, ou jusqu'à 90 € le kilo pour les locations avec écrémage. Cependant, un nombre important de producteurs laitiers restent prêts à payer pour un lot de droits d'achat, même aux prix actuels.
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La question est de savoir combien de temps cela va durer. Les droits de location pour des quantités plus importantes sont très limités. Les lots jusqu'à 100 kilos sont fréquemment et facilement négociés, même au prix raisonnable de 4,00 € le kilo. Cependant, ce prix devrait augmenter rapidement. Les droits de location sont toujours disponibles, mais pas en quantités illimitées. De plus, l'achat d'un lot de droits de location représente rapidement un investissement important.
Il convient également de se demander combien de temps un tel investissement sera bénéfique. Il est fort possible qu'une réduction générale soit appliquée l'année prochaine. Jusqu'à présent, cependant, cette question n'a suscité que peu d'inquiétudes dans le secteur.