Une contamination à l'aflatoxine B1 a été détectée sur plusieurs navires transportant du maïs brésilien débarqué aux Pays-Bas. GMP+ a émis un avertissement à ce sujet, ce qui suscite de vives inquiétudes dans le secteur laitier. À forte concentration, cette substance présente un risque pour la sécurité alimentaire. Si la limite légale est dépassée, le lait ne peut plus être livré ni transformé, car il pourrait être cancérigène.
Mise à jour: 16: 15
Il est désormais clair que 497 producteurs laitiers néerlandais sont temporairement être bloqué, après que SecureFeed a détecté un taux d'aflatoxine B1 dans des aliments finis. Il s'agit d'aliments finis fabriqués à partir d'un lot de maïs français. L'avertissement GMP+, concernant des niveaux tout aussi élevés d'aflatoxine B1 dans le maïs brésilien, n'a aucun lien avec le lot français.
Les entreprises concernées sont par Informé sur les BPF+Cependant, on ignore encore combien d'entreprises ont transformé ou reçu des aliments pour animaux contenant des concentrations excessives d'aflatoxine B1. L'agence prévient que les livraisons futures en provenance du Brésil pourraient également être affectées. Les fabricants d'aliments pour animaux sont donc invités à redoubler de vigilance lors de leurs achats de maïs brésilien. La confusion est encore aggravée par la présence en circulation de maïs européen en provenance de France contenant des concentrations excessives d'aflatoxines, pour lequel une tolérance différente s'applique en raison de la réglementation Vlog.
Les concentrations observées dans le maïs contaminé varient de 0,0028 à 0,0199 microgramme par kilogramme. Ces valeurs mesurées se situent donc juste en dessous de la limite de 0,020 microgramme par kilogramme pour les aliments composés. Une limite de 0,005 microgramme par kilogramme s'applique aux matières premières en vrac. Cette limite a déjà été largement dépassée, mais on ignore si ce maïs a été utilisé comme tel par les producteurs laitiers.
Le secteur laitier extrêmement préoccupé
L'avertissement a été émis par GMP+ le 10 septembre, mais est resté largement inaperçu jusqu'à présent. Plusieurs entreprises laitières ont depuis pris connaissance de la contamination et expriment leur indignation informelle face à l'information du secteur de l'alimentation animale depuis plus d'un mois, sans en informer le secteur laitier. Le franchissement de la frontière peut avoir de graves conséquences, tant sur la logistique quotidienne en cas d'impossibilité de livraison de lait que sur l'image des produits laitiers. Des discussions sont actuellement en cours pour savoir si et combien d'exploitations laitières seront désormais autorisées à fournir du lait, et quelles mesures sont nécessaires, selon certaines rumeurs.
Ni l'association professionnelle Nevedi ni GMP+ n'étaient disponibles pour commenter ce matin.
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