Après les pluies de la semaine dernière, la saison de pâturage est quasiment terminée et le maïs a été coupé, à l'exception de quelques petites parcelles. Cela entraîne des fluctuations sur le marché de l'alimentation animale. On observe des différences significatives, notamment au niveau des sous-produits.
Les drêches de brasserie sont et restent un produit très recherché. Presque tous les éleveurs les connaissent et elles sont naturellement disponibles toute l'année. Cependant, l'offre est limitée par rapport à la demande. Le prix indicatif DCA des drêches de brasserie augmente cette semaine de 5 centimes pour atteindre 3,90 €/m².
Les drêches de brasserie ne sont pas la seule culture en pénurie. Les transformateurs de pommes de terre ralentissent leur rythme de production, ce qui se reflète dans l'offre de pelures de pommes de terre cuites à la vapeur. Leur prix augmente également. Les chips, en revanche, sont plus largement disponibles. Les produits saisonniers comme la pulpe et les fibres pressées sont également relativement faciles à trouver. Le marché est à un stade où il peut être très utile pour les éleveurs de revoir leurs rations et de se renseigner sur des alternatives abordables.
Des pommes de terre fourragères en quantité suffisante
Les pommes de terre fourragères sont également facilement disponibles. Le maïs est en silo et les dernières herbes ont été débarrassées, ce qui a entraîné une baisse de la demande de pommes de terre pour l'ensilage. Il reste donc un groupe d'éleveurs qui utilisent les pommes de terre comme fourrage en vrac. Le prix indicatif DCA des pommes de terre fourragères a baissé de 5 € cette semaine, pour s'établir à 35 € la tonne.
La récolte du maïs ensilage est presque terminée. Cet automne, le nord du pays a connu des précipitations plus importantes que le sud, mais globalement, le maïs s'est déroulé dans de bonnes conditions. Grâce à l'approvisionnement en maïs directement du champ, la récolte est quasiment terminée. C'est pourquoi, pour le prix indicatif DCA, nous sommes revenus au maïs prêt à l'emploi. Cette offre s'adresse principalement aux clients qui n'ont besoin que de quelques chargements pour assurer la continuité de leur nouvel ensilage jusqu'à sa bonne conservation. Le maïs haché précocement peut toutefois être utilisé dès maintenant. Le prix indicatif DCA pour le maïs ensilage est de 80 € la tonne cette semaine.
Dans le domaine du foin et de la paille, les activités régulières se poursuivent. Le foin de prairie est principalement vendu aux propriétaires de chevaux, désormais plus actifs sur le marché grâce au stabulation de leurs chevaux. Le prix indicatif DCA du foin de prairie reste stable à 190 € la tonne. Le foin de graminées reste un marché de niche, mais il connaît un regain d'activité, surtout par rapport à l'année dernière (où il n'y avait quasiment rien eu). « Nous en avons toujours beaucoup », explique un négociant en fourrage. Le prix indicatif DCA du foin de graminées varie de 165 € pour le ray-grass anglais à 180 € pour la fétuque rouge.
Aux bulbes
La demande de paille du secteur laitier est faible. La demande de paille de cheval est plus forte, mais le marché est principalement porté par les producteurs de bulbes. Ces clients recherchent uniquement de la paille longue. En raison des conditions météorologiques changeantes qui surviennent plus tard pendant la récolte des céréales, la paille proposée n'est pas toujours assez longue. La fourchette de prix de la paille est très large. Un acheteur non exigeant dans le sud du pays peut encore trouver une bonne affaire pour 150 € la tonne, tandis que dans le nord, 180 € est également courant. Pour la paille à bulbes, les négociants proposent des prix compris entre 165 € et 170 € la tonne.