Sur les quelque 500 exploitations laitières placées sous surveillance la semaine dernière pour avoir reçu des concentrés contaminés par l'aflatoxine, plusieurs dizaines n'ont pas encore été libérées. Cette information a été communiquée par divers acteurs des secteurs de l'alimentation animale et de l'élevage laitier. La semaine dernière, on s'attendait à ce que toutes les exploitations reçoivent de nouveaux aliments pour animaux sous une semaine et soient autorisées à reprendre la production laitière.
On ignore pourquoi la livraison prend plus de temps que prévu. Le fournisseur d'aliments pour animaux Agrifirm évoque la disponibilité des produits et les capacités logistiques. Une autre source signale une nouvelle confusion le week-end dernier concernant un lot d'aliments.
Les exploitations laitières concernées doivent non seulement recevoir une alimentation différente, mais le lait des vaches doit également être à nouveau « propre » (et donc ne plus contenir de traces d'aflatoxine) avant de pouvoir être envoyé à la laiterie.
Les entreprises laitières déplorent la lenteur avec laquelle le problème a été traité, mais se félicitent qu'aucun produit contaminé n'ait été mis en circulation. Sans cela, les dégâts auraient été bien plus importants, même si diverses plaintes seront désormais déposées contre le secteur de l'alimentation animale.