Les pourcentages de transformation du fumier peuvent-ils encore être réduits ? Elbert Dijkgraaf, SGP, a posé cette question via une motion adressée au secrétaire d'État Martijn van Dam. La motion a reçu un soutien et Van Dam répond. Bien que les autres arguments soient valables, il est remarquable que le troisième argument évoqué soit le dépassement du plafond de phosphate. Ceci malgré le plan de réduction des phosphates.
Un cheptel porcin réduit, un plan de réduction du phosphate pour l'élevage laitier et des travaux sur la filière d'alimentation ont permis de freiner à nouveau la production de phosphate aux Pays-Bas et l'élevage laitier en 2017. Bien nécessaire pour aplanir les pourparlers avec Bruxelles sur une nouvelle dérogation pour les normes d'épandage de fumier, partie de la directive sur les eaux nitrées. Bien que le premier trimestre ne soit pas encore terminé, Van Dam indique qu'il ne compte pas sur les Pays-Bas passant sous le plafond de 172,9 millions de kilogrammes.
Il dit cela en réponse à la question de savoir si les pourcentages de traitement du fumier ne peuvent pas être abaissés. Surtout maintenant que Bruxelles doit être convaincue que les Pays-Bas peuvent effectivement respecter les accords. Le plafond de phosphate n'étant pas atteint, ce n'est pas une bonne base pour calculer les pourcentages de transformation.
Le traitement du fumier doit éliminer les risques environnementaux
Le deuxième argument est que le traitement du fumier est utilisé pour convaincre Bruxelles que le plafond de phosphate peut être supprimé. Le traitement garantit que le phosphate supplémentaire ne pose pas de risque pour l'environnement. Un bon argument en soi, mais alors l'exportation de fumier non traité n'est pas prise en compte. Ce flux augmente régulièrement et signifie qu'il reste de moins en moins de fumier aux Pays-Bas. De plus, les produits proviennent de la transformation.
Le troisième argument est que Van Dam souhaite que les entreprises aient des éclaircissements sur les pourcentages avant le début d'une année civile. "Les entreprises doivent à un moment donné être en mesure de supposer que les règles ne changeront plus." L'augmentation et la diminution au cours de l'année ne sont donc pas une option. Cela s'explique en partie par le fait que des accords ont déjà été conclus à l'avance entre différentes parties.
Compte tenu des défis auxquels le traitement du fumier doit faire face, cela reste l'argument le plus fort. En dehors de cela, le pourcentage de traitement obligatoire diminue lorsque la production de fumier se rapproche davantage des données de référence. Les deux autres arguments indiquent qu'il reste du travail à faire pour que le secteur convainque les interlocuteurs de Bruxelles du fait que le secteur ne pollue pas davantage les nappes phréatiques.
Tester avec e-CMR
Entre-temps, Van Dam a autorisé un essai avec e-CMR, mais une obligation d'utilisation d'équipements AGR/GPS s'appliquera toujours à partir du 1er mars. Aussi parce que depuis le 1er mars, seuls des avertissements ont été émis et aucune amende.
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