Van Dam à propos du traitement du fumier

"La production de phosphate 2017 dépassera le plafond"

11 mars 2017 -Herma van den Pol - Commentaires 2

Les pourcentages de transformation du fumier peuvent-ils encore être réduits ? Elbert Dijkgraaf, SGP, a posé cette question via une motion adressée au secrétaire d'État Martijn van Dam. La motion a reçu un soutien et Van Dam répond. Bien que les autres arguments soient valables, il est remarquable que le troisième argument évoqué soit le dépassement du plafond de phosphate. Ceci malgré le plan de réduction des phosphates. 

Un cheptel porcin réduit, un plan de réduction du phosphate pour l'élevage laitier et des travaux sur la filière d'alimentation ont permis de freiner à nouveau la production de phosphate aux Pays-Bas et l'élevage laitier en 2017. Bien nécessaire pour aplanir les pourparlers avec Bruxelles sur une nouvelle dérogation pour les normes d'épandage de fumier, partie de la directive sur les eaux nitrées. Bien que le premier trimestre ne soit pas encore terminé, Van Dam indique qu'il ne compte pas sur les Pays-Bas passant sous le plafond de 172,9 millions de kilogrammes.

Il dit cela en réponse à la question de savoir si les pourcentages de traitement du fumier ne peuvent pas être abaissés. Surtout maintenant que Bruxelles doit être convaincue que les Pays-Bas peuvent effectivement respecter les accords. Le plafond de phosphate n'étant pas atteint, ce n'est pas une bonne base pour calculer les pourcentages de transformation.  

Le traitement du fumier doit éliminer les risques environnementaux
Le deuxième argument est que le traitement du fumier est utilisé pour convaincre Bruxelles que le plafond de phosphate peut être supprimé. Le traitement garantit que le phosphate supplémentaire ne pose pas de risque pour l'environnement. Un bon argument en soi, mais alors l'exportation de fumier non traité n'est pas prise en compte. Ce flux augmente régulièrement et signifie qu'il reste de moins en moins de fumier aux Pays-Bas. De plus, les produits proviennent de la transformation.    

Le troisième argument est que Van Dam souhaite que les entreprises aient des éclaircissements sur les pourcentages avant le début d'une année civile. "Les entreprises doivent à un moment donné être en mesure de supposer que les règles ne changeront plus." L'augmentation et la diminution au cours de l'année ne sont donc pas une option. Cela s'explique en partie par le fait que des accords ont déjà été conclus à l'avance entre différentes parties.

Compte tenu des défis auxquels le traitement du fumier doit faire face, cela reste l'argument le plus fort. En dehors de cela, le pourcentage de traitement obligatoire diminue lorsque la production de fumier se rapproche davantage des données de référence. Les deux autres arguments indiquent qu'il reste du travail à faire pour que le secteur convainque les interlocuteurs de Bruxelles du fait que le secteur ne pollue pas davantage les nappes phréatiques.  

Tester avec e-CMR
Entre-temps, Van Dam a autorisé un essai avec e-CMR, mais une obligation d'utilisation d'équipements AGR/GPS s'appliquera toujours à partir du 1er mars. Aussi parce que depuis le 1er mars, seuls des avertissements ont été émis et aucune amende. 

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Herman van den Pol

Herma van den Pol travaille chez Boerenbusiness depuis 2011 et est devenue au fil des années une experte du marché du lait et des aliments pour animaux. On peut également la voir chaque semaine dans le flash du marché sur le marché des produits laitiers.
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Commentaires 2
jos verstrate 13 mars 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/mest/ artikel/10873758/Phosphate reduction plan-gaat-doel-niet-halen--]Le plan de réduction des phosphates n'atteindra pas l'objectif[/url]
Il n'est pas acquis que les Pays-Bas doivent nécessairement descendre sous le plafond de 172,9 cette année. Il est certain que le nombre de bovins laitiers doit diminuer à tel point que d'ici la fin de l'année, nous aurons atteint un niveau où vous devrez être en dessous de ce plafond sur une base annuelle.
Étant donné que les autres secteurs ne sont pas jugés sur le phosphate mais sur le nombre d'animaux, il n'y a aucun contrôle et aucune garantie que l'émission de phosphate restera dans les limites.
La transformation du fumier est nécessaire car faire passer la frontière avec du fumier non transformé pose trop d'incertitudes à long terme et les pays bénéficiaires sont difficilement tolérables (concurrence de leurs propres agriculteurs).
Il reste à voir à quoi ressemblera la prochaine dérogation et à quelle fréquence vous la prolongerez.
En d'autres termes, la transformation du fumier doit être portée à un niveau supérieur à long terme afin d'être moins dépendante de la politique.
Kees 13 mars 2017
le traitement et l'exportation du fumier posent de nombreux problèmes. Un agriculteur belge achète 2 ha de terrain aux Pays-Bas, y épand 200 m3 de fumier, sème du maïs, qui a un rendement très élevé. Il maintient sa propre entreprise en Belgique propre grâce à cela. le nid des voisins. Si un Néerlandais conduit ici contre 1 chariot de fumier vers la Belgique, il sera enchaîné. Les politiciens néerlandais pensent que tout va bien parce qu'ils ne font rien contre cela
agriculteur belge 13 mars 2017
@ Kees : ce que nous entendons toujours ici, c'est qu'un peu plus de fumier hollandais non traité arrive en Belgique que l'inverse. Que les agriculteurs belges ne peuvent vendre du fumier que sur leurs propres terres aux Pays-Bas et que le fumier néerlandais peut être introduit sur les terres belges (par des agriculteurs belges). Et quel est l'avantage de nourrir non régulièrement 200m3 de fumier sur 2ha de loin au lieu de légalement sur un terrain proche (car il faudra de toute façon le prouver sur papier) je suis maintenant un peu ravi. Je ne vais certainement pas prétendre que votre législation sur les engrais est flexible ou facile, mais ici en Belgique, nous avons une législation stricte sur les engrais.
Vous ne pouvez plus répondre.

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