La politique néerlandaise en matière de fumier n'est pas suffisamment efficace pour atteindre les objectifs convenus en matière d'eau de surface propre en Europe. C'est le résultat de l'évaluation PBL de la Loi sur les engrais. L'approche actuelle du problème du fumier atteint ses limites. Le fumier noir est considéré comme l'un des coupables.
La PBL, Agence néerlandaise d'évaluation environnementale, conclut que l'objectif de nitrate pour les eaux souterraines dans les zones sablonneuses est généralement atteint. Ceci en dépit du fait que les normes sont dépassées dans quelques sous-domaines.
Cependant, l'objectif pour le phosphore dans les eaux de surface, issu de la directive-cadre sur l'eau, n'est pas atteint. Au moins la moitié de toutes les mesures étaient incorrectes. Ceci est principalement dû à la pollution agricole. Les concentrations de nitrates dans l'eau, qui s'infiltrent sous les terres agricoles, ont considérablement diminué au cours des 10 dernières années. Cette baisse stagne désormais.
Dérogation sur le projet
Les résultats du rapport menacent le maintien de la dérogation pour les taux d'utilisation du fumier. L'une des conditions de la dérogation est que la qualité de l'eau aux Pays-Bas montre une amélioration.
De Régime LU du plan de réduction des phosphates, qui a débuté en mars, vise à réduire le cheptel aux Pays-Bas. Ceci est fait pour rester en dessous du plafond de phosphate. C'est une autre condition de la dérogation. Logiquement, moins d'animaux signifie aussi moins de pression sur le marché des engrais. Cependant, moins de pression sur le marché des engrais ne signifie pas automatiquement qu'une amélioration de la qualité de l'eau est amorcée.
Si la dérogation expire avant 2018, les coûts d'élimination du fumier et d'achat d'engrais augmenteront d'environ 200 millions d'euros par an. C'est une somme énorme pour l'agriculture néerlandaise. Cela souligne une fois de plus l'importance de la dérogation pour les normes relatives au fumier.
Prévenir la fraude au fumier
Afin de toujours atteindre l'objectif fixé, il est fait référence, entre autres, à l'approche de la fraude au fumier. Cette norme est toujours dépassée. Cependant, la moyenne n'était que de moins de 5 milligrammes de nitrate par litre d'eau souterraine. En effet, les objectifs de la Directive Européenne Nitrates sont atteints dans la quasi-totalité de la zone sableuse.
Les problèmes se situent principalement dans le sud des Pays-Bas. Là, le dépassement est toujours supérieur à 30 milligrammes de nitrate par litre. Une partie de cela est probablement causée par la fraude au fumier. Selon l'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale, environ 10 % des entreprises à risque dépassent une ou plusieurs normes d'utilisation. Des niveaux très élevés de phosphate ont également été trouvés dans les échantillons de fumier.
L'objectif de nitrate pour les eaux souterraines peut être réalisable avec la politique actuelle sur le fumier. C'est ce que dit le Planbureau voor de Livability. La condition est que le gouvernement et le secteur agricole travaillent ensemble pour lutter contre la fraude au fumier. Le PBL vise également une personnalisation plus régionale.
Le secrétaire d'État sortant Martijn van Dam commentera les conclusions plus tard dans l'année.
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