Van Dam sur la fraude au fumier

C'est au tour de l'agriculteur d'améliorer la qualité de l'eau

9 mai 2017 -Esther de Snoo

Les efforts du secteur sont nécessaires pour améliorer la qualité de l'eau. C'est ce qu'a écrit le secrétaire d'État sortant Martijn van Dam dans une lettre à la Chambre des représentants mardi 9 mai. Ce faisant, il répond au rapport de synthèse 2016 du PBL Évaluation de la loi sur les engrais, qui dénonce la fraude à grande échelle du fumier.

Selon le ministère, la fraude au fumier a lieu à tous les maillons de la chaîne du fumier et dans tout le pays. "L'étendue exacte de la fraude au fumier est inconnue", écrit Van Dam† Malgré toutes les mesures de lutte contre la fraude au fumier et le durcissement des normes d'utilisation, la qualité de l'eau dans les zones d'élevage du sud ne s'améliore pas.

Il y a une surfertilisation dans la zone d'élevage du sud

Le secteur lui-même a un rôle
Le secrétaire d'État souligne donc que le secteur lui-même a aussi un rôle et que le respect des règles lui-même devra s'améliorer. En particulier dans les régions où le risque d'augmentation de la lixiviation des nitrates dans les eaux souterraines est le plus élevé, le secteur doit être déployé pour améliorer la qualité de l'eau. 

Van Dam veut étoffer le Programme d'action de la sixième directive sur les nitrates améliorer l'application des règles existantes en consultation avec les parties concernées.

Surutilisation du phosphate et de l'azote
Les calculs du PBL et de l'UR de Wageningen montrent qu'il y a une surutilisation d'azote entre 104 et 128 pour cent dans la zone d'élevage du sud. Pour le phosphate, il s'agit de 108 à 129 %. Selon les auteurs du rapport, cette bande passante peut être considérée comme empêchant la fraude au fumier.

Le secrétaire d'État conclut que, dans une partie seulement et dans certaines zones, la surfertilisation peut être la raison pour laquelle la qualité de l'eau ne s'est pas améliorée et, dans certains cas, s'est même détériorée. Le PBL a calculé que le dépassement susmentionné entraînait 5 à 30 milligrammes par litre de nitrate supplémentaire dans les eaux souterraines supérieures. Selon Van Dam, ces informations indiquent que le dépassement de la norme d'épandage, en raison de la fraude au fumier, est la raison pour laquelle la qualité de l'eau s'est améliorée dans une mesure limitée et s'est encore détériorée dans certaines régions.

Mesures contre la fraude au fumier
Van Dam énumère les mesures qui ont été prises depuis 2014 pour lutter contre la fraude au fumier : 

  • Amélioration de l'enregistrement du stockage du fumier depuis 2016 ;
  • Test Bibob standard pour les nouveaux intermédiaires d'engrais ;
  • Une attention particulière pour les transports de fumier à teneur extrêmement élevée ;
  • Equipement AGR/GPS obligatoire pour les moyens de transport de fumier solide depuis 2017 ;
  • Échantillonnage obligatoire du fumier solide par un échantillonneur indépendant à compter du 1er octobre 2017.
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