Il y a un avantage à long terme

La perte de la dérogation coûte de l’argent aux éleveurs de porcs

24 mai 2017 -Esther de Snoo - Commentaires 5

Si les Pays-Bas perdent la dérogation en 2018, les éleveurs de porcs verront leurs revenus baisser en moyenne de plus de 5.000 XNUMX euros par an. La recherche économique de Wageningen (WUR) a calculé cela.

La perte de la dérogation coûte très cher aux éleveurs. Wageningen Economic Research a calculé que cela représente en moyenne plus de 2018 5.000 euros par an pour les éleveurs de porcs en 4.200. Les années suivantes, ils verront leurs revenus diminuer en moyenne de XNUMX XNUMX euros par an. LTO Pays-Bas a commandé ce calcul. Outre l'effet sur les revenus, WUR a également étudié l'effet sur les coûts d'élimination du fumier. 

Les élevages de truies sont en moyenne plus grands

Semer des agriculteurs plus vulnérables
Les éleveurs de truies seront plus touchés par la perte de la dérogation que les élevages de porcs à l'engrais. En effet, les élevages de truies sont en moyenne plus grands que les élevages de porcs à l'engrais et devront donc vendre plus de fumier. Les niveaux de phosphate dans le fumier et le recours ou non à la séparation et au traitement du fumier jouent également un rôle important. 

Il y a un avantage à long terme
À moyen terme, les éleveurs de porcs pourraient être avantagés si les Pays-Bas ne sont pas autorisés à épandre plus de fumier (dérogation) que la directive standard de Bruxelles. Les coûts d’élimination du fumier pourraient diminuer, estime WUR. En effet, les capacités de séparation et de traitement du fumier augmentent et la production de phosphate diminue lorsque des droits sur le phosphate sont introduits en cas de dérogation. Toutefois, les droits sur le phosphate ne seront pas introduits si Bruxelles n'accorde pas de dérogation aux Pays-Bas.

L'approvisionnement supplémentaire de 8 millions de tonnes de lisier de bovins, à l'expiration de la dérogation, signifie que 5 millions de tonnes supplémentaires de lisier de porc doivent être transformées. Cela signifie également qu’il y a un glissement de l’utilisation du lisier de porc vers celle du lisier de bovins. De Koeijer (2016a) a déjà calculé des tarifs d'entrée pour le traitement du fumier de 16 à 18 euros (Twence, 2016 ; Ecoson, 2015 ; Verkerk, 2016). Avec les frais de transport, cela revient à un prix départ exploitation de 20 euros la tonne. 

Les hausses de prix sont payées par le producteur laitier

L'éleveur laitier contribue au paiement via VVO 
Avec dérogation, le prix moyen de vente du lisier de porc pour 2015 est estimé à 18 euros la tonne et sans dérogation à 19 euros la tonne. Cela représente une augmentation de prix d'en moyenne 1 euro par tonne de lisier de porc. L'augmentation du prix est payée par l'éleveur laitier qui conclut un VVO (Replacement Processing Agreement) avec l'éleveur porcin. Ces coûts supplémentaires seront minimes pour l'élevage porcin si la dérogation est supprimée. 

Moins de prairies
Si la dérogation est supprimée, les producteurs laitiers devraient inclure moins de prairies dans leur plan de culture. La fertilisation azotée provenant du fumier animal des prairies vers les terres arables évoluera de manière plus radicale dans une situation sans dérogation. Ce changement peut à son tour avoir des conséquences sur la qualité de l’eau. 

WUR n'a pas pris en compte les conséquences possibles sur la structure de l'entreprise, sur les prix des droits porcins ou sur la taille du secteur.

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commentaires
Commentaires 5
Bas 24 mai 2017
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/mest/artikelen/10874621/loss-derogatie-kost-varkenshouder-geld][/url]
La plupart des élevages porcins sont si intensifs que le fumier constitue un problème depuis des années et continuera de l'être. Les éleveurs de porcs et les banques ont accepté cette situation. Le fait que les coûts d’élimination du fumier vont augmenter est une conséquence logique de l’offre et de la demande du marché. Dans l’élevage laitier, au moins une grande partie est encore placée sur des terres privées. Le rattachement des terres est la seule solution au problème.
Français 24 mai 2017
La transformation va désormais si vite que dans quelques années, tous les fumiers de volailles et de porcs seront complètement retirés du marché. Les prix du rendement y contribuent désormais largement.
Jean 24 mai 2017
Moins de vaches et respecter l’accord tel qu’il a été conclu, c’est mieux pour tout le monde.
Fier 24 mai 2017
Chers gens, il faudra encore nous laisser faire un tour au marché au fumier avec cette motte ! Ça va aller!? Pensez aux années 80. D’où ont-ils le droit d’exister pour juger les sols et les fumiers sans vraiment savoir ce qui se passe ? L'appauvrissement des terres et de l'eau est quelque chose dont nous n'entendons pas parler à WUR ! Tout comme dans le cas de la politique du partenariat urbain néerlandais, d'Amsterdam, de R'dam, d'Utrecht et du triangle HAN, il n'y a pas ou pas de bonne connaissance de ce qui se passe en dehors de la ville. Ne sont-ils pas ceux qui font pression sur l'incapacité de réaliser le traitement du fumier ? Ne sont-ils pas ceux qui fournissent des informations au gouvernement ? Savent-ils réellement ce qui se passe réellement sur le terrain, dans les écuries et/ou avec les animaux et qui a déjà été retrouvé ? Les efforts déployés par l'agriculture et l'horticulture néerlandaises en matière de nature et d'environnement sont considérables. Rester debout face à la crise aux Pays-Bas. Comment on continue à donner des coups aux gardiens des Animaux ! Ce sont aussi des chercheurs qui ne sortent pas, mais qui acquièrent tout via la voie dite numérique et considèrent cela comme important.
Seenus 25 mai 2017
Fier a raison !, les citadins décident de ce qui se passe, il est grand temps que cela change !!, les secteurs s'affrontent, !!
Seenus 25 mai 2017
Fier a raison !, les citadins décident de ce qui se passe, il est grand temps que cela change !!, les secteurs s'affrontent, !!
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