La rédaction pop-up de Boerenbusiness rapporte cette semaine depuis le Land de Saxe-Anhalt (Allemagne de l'Est). Là, elle étudie les possibilités d'exportation du fumier néerlandais vers cette région agricole. Cette fois, il s'agit de faire des affaires en Allemagne. Dans quelle mesure est-ce différent des Pays-Bas ? Six conseils.
Les Pays-Bas ont un magnifique jardin pour le fumier en Allemagne. Là où nous en avons trop, les agriculteurs est-allemands en ont trop peu. Six conseils pour bien éliminer le fumier.
1. Qualité
Peut-être un acheteur, mais un Allemand recherche la qualité. Dans le cas de la vente de fumier, la qualité signifie : le fumier souhaité avec le bon contenu au juste prix. Si un Allemand demande beaucoup d’azote, fournissez-lui beaucoup d’azote. La qualité va au-delà du simple produit fertilisant.
L'approche client, le transport et la manutention sont également d'une grande importance pour un Allemand. Chaque charge doit être à nouveau appliquée. Quiconque envisage de déposer quelques marchandises résiduelles en Allemagne n’y ira probablement pas.
2. Flexibilité
Livrer à temps est crucial pour une bonne relation commerciale. Grâce à sa flexibilité, un commerçant néerlandais peut faire la différence par rapport à un fournisseur allemand. Un revendeur d’engrais allemand est généralement moins flexible en cas de livraisons urgentes. Les exploitants de biodigesteurs attendent un approvisionnement garanti et continu. Également au printemps et en été, lorsqu'il y a moins d'engrais sur le marché. Ni un agriculteur allemand ni les biodigesteurs ne modifient la planification. Un accord est un accord.
3. Parlez la langue
Un Allemand aime qu’on s’adresse à lui dans sa propre langue et préfère éviter toute confusion sur les termes techniques. Un exportateur néerlandais doit connaître les lois et réglementations allemandes. Certains agriculteurs allemands préfèrent travailler avec un intermédiaire. D’autres apprécient le contact personnel. En Allemagne, dire « oui » est différent d’obtenir un oui. C'est du moins l'expérience des exportateurs néerlandais de fumier.
4. Mettez tout sur papier
Lorsque la comptabilité du fumier est incorrecte, un Allemand devient extrêmement nerveux. En cas d’urgence ou d’incertitude, les Allemands se tournent généralement immédiatement vers les journaux. Les accords verbaux ne comptent pas ici. Les Allemands expriment rapidement leur désapprobation quant aux niveaux présents dans le fumier. Il est donc préférable de fournir des produits fertilisants en fonction des niveaux convenus. Les incertitudes sont punies.
5. Il n’y a aucune contestation sur le prix
En Allemagne, applaudir n’est pas une option. Un Allemand enchérit généralement une fois et c'est tout. Si le prix réel s'écarte de 0,50 euro par tonne de fumier, c'est déjà beaucoup. Le moral des paiements est excellent. L’argent est généralement sur le compte dans un délai de 2 à 3 mois.
Pendant les mois d'hiver, lorsque la saison d'épandage est fermée, la pression sur les prix augmente considérablement. Le marché allemand des engrais sera alors également inondé de chasseurs de bonnes affaires. Un Allemand décide en fonction de la raison, lorsque le rapport qualité-prix du fertilisant est important.
6. Le retour du fret est crucial
Le paysage économique des ventes de fumier en Allemagne dépend de la logistique. Surtout lorsque le transport est effectué en interne. Trouver un fret de retour rentable est crucial, mais souvent tout un défi. Revenir à vide n’est en fait pas possible. La paille et le biogaz sont des produits souvent retournés. Les vieux papiers peuvent également être une option. Les produits destinés à l’alimentation humaine et animale ne sont souvent pas autorisés à être retournés. Ou alors seulement avec un protocole d’hygiène strict. Il existe également des transporteurs qui effectuent divers transports partiels en Allemagne.
Éditeurs contextuels
Les « éditeurs pop-up » visitent des agriculteurs allemands et suivent les transformateurs et exportateurs de fumier néerlandais. Le marché de vente local de cette région agricole intensive offre-t-il des opportunités pour l’exportation de produits fertilisants néerlandais ? Et quels engrais les agriculteurs allemands attendent-ils et quelles conditions doivent-ils remplir ?
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