"Propre fumier d'abord." C'est le point de départ de la nouvelle politique allemande des engrais. Cette politique est effective à partir du vendredi 2 juin. La nouvelle loi sur le fumier est beaucoup plus stricte qu'auparavant. L'objectif est de répartir le plus possible le fumier propre dans tout le pays et d'exclure le fumier importé.
Les rédacteurs pop-up de Boerenbusiness ont assisté à une présentation de la "landwirtschaftskammer" de Saxe-Anhalt, qui a fourni une explication de la nouvelle "düngeverordnung". Même si beaucoup de choses restent floues quant à la mise en œuvre des règles, une chose est sûre : l’exportation de fumier néerlandais vers l’Allemagne deviendra plus difficile. La difficulté dépendra de la manière dont les Länder mettront en œuvre les nouvelles règles nationales sur les engrais.
Coupable dans un dossier environnemental
Selon la Landwirtschaftskammer de Saxe-Anhalt, le gouvernement allemand considère les engrais organiques comme un coupable dans les dossiers environnementaux. Les problèmes liés aux déjections animales sont moins importants en Saxe-Anhalt, mais surtout en Basse-Saxe, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie et, dans une moindre mesure, dans le Schleswig-Holstijn. Il y a un excédent de fumier évident dans ces États fédéraux. La nouvelle législation doit veiller à ce que le surplus de fumier de cet État fédéral soit vendu dans d'autres régions d'Allemagne. L'utilisation de fumier étranger ne devrait plus être nécessaire à l'avenir.
Politique azotée stricte
Un amendement à la législation est que la quantité d'azote pour les céréales a été fixée à 230 kilos par hectare. Cela signifie pas d'espace d'installation net de 230 kilos. Les niveaux dans le sol sont mesurés chaque printemps. La différence peut être complétée sur la base de ce résultat. Des valeurs différentes s'appliquent aux autres cultures, mais la même théorie. Il y a des terres arables en Allemagne qui dépassent 230 kilos d'azote. Cela signifie qu'aucun azote ne peut être fourni. Les normes de phosphate sont également considérablement renforcées. Dans certaines régions, cela peut signifier une interdiction du phosphate.
Saison de sortie plus courte
Un autre exemple est qu'il est considérablement renforcé pendant la saison de sortie. Pour les terres arables, cela est raccourci jusqu'au début du mois d'août. Auparavant, c'était en novembre. Le fumier peut encore être épandu sur les prairies jusqu'au début novembre. Le début de la saison des engrais reste janvier. S'il y a un hiver froid et humide, cela peut être reporté jusqu'en mars.
La durée maximale de stockage du fumier est également réduite de moitié, passant de 6 mois à 3 mois. À l'avenir, la nouvelle législation n'autorisera le stockage du fumier que dans des lieux officiellement reconnus.
Grosses amendes
Les contrevenants à la loi peuvent compter sur de lourdes amendes pouvant aller jusqu'à 150.000 XNUMX euros. Le gouvernement a promis d'appliquer des règles strictes. Chaque municipalité d'Allemagne est autorisée à interpréter les directives gouvernementales à sa manière. Cela crée probablement des situations complexes, car les exploitations agricoles opèrent souvent dans plusieurs communes. On s'attend à ce que cela rende les agriculteurs allemands réticents à utiliser du fumier animal.
Des agriculteurs en colère et en insécurité
Selon un porte-parole d'un représentant allemand, les agriculteurs sont frustrés et méprisent la nouvelle politique du fumier. Bien que dans de nombreux cas, l'impact des ajustements ne soit pas encore bien compris. Par exemple, il faut encore se rendre compte que la fertilisation à l'automne ne sera plus possible.
Conséquences pour l'exportation de fumier
Ce que la nouvelle législation signifie pour l'exportation de fumier néerlandais est encore incertain. Selon la Landwirtschaftskammer, la nouvelle politique donne fortement l'impression que le gouvernement veut arrêter l'afflux de fumier étranger. En conséquence, le marché allemand des engrais entre dans une période d'incertitude.
Les nouvelles réglementations ont mis un frein aux exportateurs de fumier néerlandais qui viennent de se rendre en Allemagne de l'Est pour exploiter un nouveau marché pour le fumier néerlandais.
Éditeurs contextuels
La « rédaction pop-up » de Boerenbusiness rapporte cette semaine depuis le Land de Saxe-Anhalt (Allemagne de l'Est). Là, elle étudie les possibilités d'exportation du fumier néerlandais vers cette région agricole. Les « éditeurs pop-up » visitent des agriculteurs allemands et suivent les transformateurs et exportateurs de fumier néerlandais.
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