La province de Frise soutient un projet pilote (initié par la Fédération frisonne de l'environnement) pour compenser les agriculteurs des tourbières qui augmentent leur niveau d'eau et réduisent ainsi les émissions de CO2.
D'autres pays d'Europe occidentale expérimentent déjà la compensation du stockage de CO2 dans le sol en délivrant des « certificats de compensation ». Dans notre pays, c'est désormais la province de Frise qui met à disposition 150.000 XNUMX € pour un projet pilote appelé « Currency for Veen ».
Augmenter le niveau d'eau
L’objectif est d’augmenter l’année prochaine le niveau d’eau d’un ou plusieurs agriculteurs de la zone des tourbières frisonnes. Cela réduit l'oxydation et donc la perte de carbone stocké dans les sols tourbeux et libéré par l'affaissement du sol. S’agissant de sols tourbeux, il ne s’agit pas d’augmenter la teneur en matière organique, mais de retenir le CO1 qui autrement s’évaporerait.
"La recherche montre qu'avec une augmentation du niveau de 40 centimètres, de -60 à -20, une moyenne de 20 tonnes de CO2 par hectare et par an est retenue. L'Université de Radboud a développé des modèles pour cette zone spécifique", explique Arnoud de Vries de l'Université de Radboud. Fédération frisonne de l'environnement. "Notre idée est que les agriculteurs recevront une compensation de 35 euros par tonne, ce qui équivaut à 700 euros par hectare."
Achat de certificats
Les coûts sont supportés par les entreprises qui souhaitent compenser (en partie) leur taxe CO2 en achetant des certificats, délivrés grâce aux économies réalisées sur les tourbières. "De nombreuses entreprises s'y intéressent", déclare De Vries. "Pensez aux entreprises énergétiques, aux gouvernements, aux institutions financières, mais aussi aux organisateurs de festivals qui souhaitent organiser un événement neutre en CO2 et compenser leurs impôts en achetant des certificats."
La compensation de 35 € est nettement plus élevée que d'autres initiatives où les certificats CO2 sont déjà payés. "Nous pensons que ce montant est nécessaire pour le rendre attractif et le maintenir pour les agriculteurs", explique De Vries. "Un niveau d'eau de -20 équivaut à une gestion de la nature agricole et nécessite une gestion différente des parcelles. Les entreprises qui souhaitent acheter les certificats doivent ressentir un lien avec le territoire et la conservation de la biodiversité qui y est présente."
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