À l'intérieur : Marché au fumier

La hausse des prix des engrais peut-elle éliminer l'offre ?

29 mars 2018

Un printemps tardif laisse ses traces dans le paysage fumier. Alors que l'on espérait un printemps moyen et une bonne vente du fumier, la pratique semble montrer le contraire. En conséquence, les goulots d'étranglement s'accumulent. Quelles conséquences cela a-t-il sur les cotisations de collecte ?

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Tout espoir un printemps moyen est maintenant passé ; surtout maintenant que la pluie met des bâtons dans les roues. Dans de nombreuses régions, pratiquement aucun fumier n'a été épandu cette semaine, car les parcelles étaient tout simplement trop humides.

Les éleveurs de porcs ne sont pas servis
Les éleveurs de porcs qui s'attendaient à un approvisionnement régulier au printemps et qui ont donc récemment proposé le moins de fumier possible ne sont pas servis. Une conséquence directe de cette situation est que les cotisations de collecte ne diminuent pas pour l’instant mais tendent plutôt à augmenter. Toutefois, des cotisations de collecte plus élevées ne contribuent pas à une augmentation des ventes. Temps sec le fera, mais cela ne devrait pas prendre trop de temps.

La priorité va à nos propres silos à fumier

Les éleveurs de porcs dont les fosses à fumier ont atteint leur capacité maximale (en particulier dans le sud des Pays-Bas) passent beaucoup de temps à rechercher un intermédiaire disposé à collecter le fumier. Cependant, il se trouve en queue de peloton, car la priorité est donnée aux accords conclus au préalable et aux propres silos à fumier. On estime qu'il restera 10 à 15 % du lisier des porcs à l'engrais et ne sera donc pas retiré ce printemps.

Approvisionnement limité en lisier de bétail
En raison de la diminution du cheptel, l'approvisionnement en lisier est plus limité qu'au printemps dernier. Surtout parmi les éleveurs qui ont dérogation. Bien que les cultures arables s'intéressent beaucoup au lisier de bétail, les hauts gradés parlent montants à payer du lisier de porc à l'engrais.

Maintenant que la demande s’accumule, on s’attend à ce que (si le temps change) toute la demande soit libérée d’un seul coup. Les conséquences sur la quantité de fumier à épandre dépendront, entre autres, du développement des parcelles de blé. Jusqu’à présent, le printemps froid a ralenti la croissance des champs de blé, ce qui pourrait être un avantage.

Ventes de fumier de poulet
Les ventes de fumier de poule continuent d'être affectées par la nouvelle réglementation allemande. En pratique, la priorité est donnée au fumier de poule Entreprises allemandes, ce qui a considérablement réduit le volume de fumier de poulet néerlandais. Il n'existe pas d'alternative de vente, par exemple à BMC à Moerdijk, car elle est à sa capacité maximale.

D'autres opportunités de vente sont à l'étude, mais elles n'ont pas encore donné de résultats concrets. Il n’est pas inconcevable que la diminution des exportations de fumier de poulet ait des conséquences sur la disponibilité d’accords de transformation de remplacement (OVV).Les cotisations moyennes de collecte pour le lisier de porcs à l'engrais au fil des années.

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