Le commerce des accords de traitement de remplacement (VVO) a considérablement évolué ces dernières semaines. La raison en est que les chiffres des ventes de fumier sont assez décevants.
Les chiffres de l'Agence néerlandaise des entreprises (RVO.nl) montrent que les ventes de fumier au premier trimestre cette année est considérablement en retard par rapport aux années précédentes. Les mauvaises conditions météorologiques à la sortie et les lois et réglementations plus strictes pour les exportations vers Allemagne en sont la raison.
En outre, une quantité considérable de capacités de transformation a été perdue aux Pays-Bas (dans le Brabant septentrional et le Limbourg). Cela est le résultat des réglementations récemment renforcées et de la politique de contrôle plus stricte de l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA).
Fosses à fumier pleines
Au total, 509.992 15.087 tonnes (19 2017 chargements) de fumier de porc en moins ont été transportées au premier trimestre, soit une diminution de 496.260 % (par rapport à 14.603). Pour le lisier de bovins, cela représente une diminution de 22 XNUMX tonnes (XNUMX XNUMX charges), soit une diminution de XNUMX %. Les ventes de fumier rencontrent également des problèmes au deuxième trimestre, ce qui signifie que le retard sur le marché du fumier se poursuit et que le les puits restent pleins.
La baisse des exportations de fumier, combinée à une capacité de transformation moindre, signifie que les VVO vont probablement devenir (plus) rares cette année. Encore une fois parce que le troupeau de porcs a augmenté de manière significative en décembre dernier, parallèlement à une augmentation de la production de fumier. Les fournisseurs de VVO connaissent la situation et gardent donc leur offre dans leur poche. Un employé de Mestverwerker.nu affirme qu'il est actuellement difficile d'acheter des VVO.
Les prix augmentent
Entre-temps, la situation qui s’est produite revient de plus en plus à l’esprit des éleveurs. Le résultat est que la demande de VVO augmente. En raison de l'écart grandissant entre l'offre et la demande, le cours DCA des VVO augmentera donc cette semaine de 0,03 € à 1,70 € le kilo de phosphate. De nouvelles hausses de prix sont à prévoir.
Lorsque les VVO atteindront au moins 2 € par kilo de phosphate, il ne deviendra intéressant pour les exportateurs de fumier que d'éliminer les surplus de fumier en France. Les agriculteurs français sont conscients de la situation du marché néerlandais des engrais et font allusion à une baisse des prix d'achat. L’équilibre entre l’offre et la demande de VVO qui existait l’année dernière n’est plus perceptible cette année.