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Le Brabant revendique l'espace inutilisé PAS

12 Octobre 2018 - Éditorial des affaires des agriculteurs - Commentaires 2

La province de Noord-Brabant a l'intention de retirer l'espace non rempli dans le programme d'approche de l'azote (PAS). Cela peut avoir des conséquences considérables pour les éleveurs (laitiers) du Brabant du Nord.

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Lors de la réunion du Conseil provincial du Brabant-Septentrional sur l'adaptation de la mesure politique de conservation de la nature (également appelée PAS), il est apparu que l'Agence de l'Environnement vérifiait les espaces de développement inoccupés au sein du PAS.

L'espace sous licence doit être pourvu dans un délai de 2 ans ; Si un éleveur possède moins d'animaux que le nombre autorisé après 2 ans, la différence d'espace PAS peut être déduite. Le Brabant septentrional s'installera désormais dans cet espace de développement. "Les lettres sont déjà prêtes", a déclaré le responsable politique Brechje Biemans lors de la réunion.

Raisons justifiées
Diverses organisations agricoles ont déjà indiqué que cela pourrait fermer définitivement des entreprises. Cela concerne les entreprises dont les projets ont été entravés par l'introduction de la législation sur les phosphates. En 2017, les partenaires du PAS ont développé une approche commune sur la manière de gérer le mandat de deux ans.

Cette approche inclut des « raisons justifiées » pour accorder un report de la réalisation, selon Saskia van Dinther, conseillère PAS à la province du Brabant-Septentrional. "Le programme phosphate a été explicitement mentionné et peut donc être un motif pour accorder un délai de réalisation supplémentaire à une entreprise."

En pratique, en l'absence de « motifs justifiés », le permis sera ajusté au nombre d'animaux réalisés au cours de la période de 2 ans. L'espace de développement sera retiré jusqu'à ce niveau. Seul le temps nous dira quelles sont exactement les raisons justifiées. Les provinces peuvent donner leur propre interprétation à ce sujet.

Coup de cou
Bergs Advies de Leveroy dans le Limbourg affirme n'avoir pas encore eu de clients, là où l'espace de développement a déjà été pris. Des clients ont été contactés par l'Agence de l'Environnement à ce sujet. Une sorte de lettre d'avertissement a été envoyée. Henk Antonissen d'Innovatief de Knel indique qu'un certain nombre de ses membres rencontrent de graves problèmes en raison de leur emménagement dans l'espace. Il pense que cela concerne 20 membres d'Innovatief uit de Knel et 800 producteurs laitiers au niveau national.

Le retrait de l’espace sera probablement le coup de grâce pour ces entreprises. Les entreprises sont souvent encore impliquées dans des procédures judiciaires concernant la réduction du phosphate et les droits sur le phosphate. Il est probable que cela soit une raison pour gagner de l’espace supplémentaire pour la réalisation. En même temps, c’est encore une autre procédure qui finira dans l’assiette de ces agriculteurs.

Antonissen indique qu'il avait alors conseillé à ses clients de ne pas attendre l'introduction du PAS. Il n’est pas le seul conseiller à donner ce conseil. Le ZLTO, en revanche, a conseillé à ses membres d'attendre l'introduction, afin qu'une notification suffise à la place d'une demande de permis. Les agriculteurs qui ont pris ce conseil à cœur vont maintenant connaître un réveil brutal.

De 3 à 2 taupes
Erik van Merrienboer (qui a remplacé Johan van den Hout, le représentant responsable du PAS, lors de la réunion) a annoncé que la règle politique comprend un ajustement du nombre maximum de taupes par hectare : dans le passé, l'autorisation était accordée pour un maximum de 3 mole par hectare, mais ce sera désormais 2 taupes.

Au-dessus de 3 mol, une entreprise n’aura donc de toute façon aucun espace de développement. Le VVD se demande pourquoi il n’attend pas l’arrêt de la Cour de justice du 7 novembre 2018. Cet arrêt pourrait conduire à un ajustement de la règle politique. Il est devenu évident que le Conseil est déterminé et ambitieux.

Le Conseil présentera un plan d'action le 24 octobre. La nouvelle règle politique prévoit déjà que les entreprises industrielles sont tenues de prendre des mesures d'économie d'énergie avec un délai d'amortissement de 6 ans maximum si elles souhaitent gagner de l'espace de développement. Auparavant, cette durée était de 5 ans, il s'agit donc également d'un durcissement des règles.

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