Nouveautés engrais
Plus de fraude aux engrais que de fumier animal en Belgique
Plus de fraudes sont commises en Belgique avec des engrais artificiels qu'avec du fumier animal, rapporte le journal belge De Standaard. Selon le journal, près de la moitié de l'utilisation d'engrais en Belgique est illégale.
De Standaard fonde l'article sur les déclarations de Jeroen Buysse, spécialiste des engrais à l'Université de Gand. Les agriculteurs belges doivent déclarer à la banque du fumier la quantité d'engrais qu'ils ont utilisée, mais selon Buysse, personne ne vérifie exactement la quantité d'engrais utilisée.
En 2018, il s'est avéré que 48,6 millions de kilos d'azote provenant des engrais ont été utilisés sur le sol flamand. Or, l'examen des données comptables d'environ 700 agriculteurs montre qu'il s'agit de 84,2 millions de kilos. Les chiffres permettent de conclure qu'environ la moitié de l'engrais est utilisée illégalement.
Engrais moins cher que le sol
Selon Buysse, c'est logique. Il soutient que les terres agricoles sont chères, tandis que les engrais sont assez bon marché. « C'est pourquoi, en tant qu'agriculteur, vous ne prenez aucun risque et vous préférez utiliser plus d'engrais que courir le risque de perte de rendement. Le journal conclut également que la violation des directives sur les nitrates peut être causée par cette forme de « fraude au fumier » plutôt que par la fraude avec fumier.
L'Agence foncière flamande reconnaît le problème des engrais. C'est également la raison pour laquelle les commerçants d'engrais et les agriculteurs sont obligés dans le nouveau plan d'action sur le fumier d'enregistrer numériquement la vente d'engrais et l'utilisation d'engrais.
Anne-Jan Doorn
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