Le durcissement de la politique du fumier en Allemagne sera probablement reporté d'un an jusqu'en 2021. Les gouvernements fédéraux des Länder allemands l'ont demandé à Bruxelles. Avec cette mesure, ils veulent donner aux agriculteurs la possibilité de bien traverser la crise corona.
Initialement, les règles devaient entrer en vigueur à partir de cette saison de croissance, mais les gouvernements des Länder de Bavière, du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie du Nord-Westphalie et de Basse-Saxe ont demandé à la Commission européenne un report d'un an. Alors que la crise du coronavirus éclate dans toute son intensité, les Länder veulent accueillir les entrepreneurs.
Les entreprises sont confrontées à des défis majeurs cette saison de croissance en raison du manque de travailleurs saisonniers. Les États manquent actuellement de fonctionnaires capables de contrôler la mise en œuvre de cette politique.
Lettre à von der Leyen
Les Länder ont donc écrit une lettre commune à la présidente de la commission allemande récemment nommée, Ursula von der Leyen, pour demander un report. Si la Commission européenne y consent, les Länder accepteront à leur tour un nouveau durcissement de la politique allemande en matière d'engrais. La Commission européenne discute actuellement de cet « accord » avec le gouvernement fédéral allemand. Des sources confirment aux médias allemands que le feu vert est probable.
Bref, les nouvelles règles sur les engrais imposent, entre autres, le semis de cultures dérobées pour les cultures d'été. Dans les zones délimitées (zones à forte teneur en nitrates dans le sol), les normes de fertilisation doivent également être inférieures de 20 % à celles des autres zones. Il est également prévu de baser l'application maximale d'azote de 170 kilos par hectare non plus sur des valeurs moyennes, mais sur l'absorption d'azote par culture. Au total, les règles limitent l'espace disponible pour le dépôt du fumier.