Les journalistes semblent aimer les mauvaises nouvelles. C'est du moins ce qu'on dit souvent. Mais les agences gouvernementales peuvent également en bénéficier. À titre d’exemple, le récent rapport sur les perspectives climatiques et énergétiques (KEV) 2024 du PBL. La plupart des gros titres des messages à ce sujet, y compris ceux de RVO et TNO, parlent de l'échec de la réalisation des objectifs climatiques, notamment par le biais de l'agriculture.
Il y a donc parfois des biais, mais ce n’est pas si évident. L’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale (PBL) a le KEV 2024 a examiné la politique gouvernementale existante et les intentions du gouvernement pour les années à venir. Et en effet, l’agriculture en particulier n’atteindra pas l’objectif en matière d’émissions d’ammoniac. Surtout s'il y a aussi une nouvelle dérogation. C'est donc dommage. Mais ce n’est pas tout.
Dérogation supprimée, toutes les émissions ne sont pas réduites
La disparition de la dérogation - saluée notamment par la partie gauche de la Chambre des représentants et réalisée sous le gouvernement précédent - aura un effet néfaste sur les émissions d'azote des terres agricoles, car une plus grande quantité de prairies sera convertie en terres arables. . Pour contrer cela, une nouvelle dérogation serait une excellente mesure. La réalisation des objectifs climatiques fixés à cet effet, de très incertaine, devient soudain très certaine, écrit le PBL. Cependant, ce signal ne semble pas avoir été capté par beaucoup d’autres.
PBL compte sur une nouvelle dérogation
Le PBL le note encore plus. De plus, l'année prochaine, il y aura beaucoup de pression pour épandre du fumier (excédent de 30% l'année prochaine selon PBL) et que la fameuse Renure ne changera pas beaucoup pour le moment. De nombreux problèmes environnementaux restent à résoudre.
Pourtant, le PBL suppose qu'il y aura une nouvelle dérogation pour les Pays-Bas, et l'agence gouvernementale de planification ne parle pas d'une dérogation provisoire, mais d'une véritable dérogation, et peut-être la même dérogation qu'avant. Il y a un an, on pouvait difficilement dire une chose pareille au sein du cabinet.
L’élevage laitier est encore moins gravement touché
Bien sûr, l'élevage laitier en particulier doit encore traverser une phase difficile, mais le PBL s'attend à ce que ce secteur soit moins durement touché par la crise prolongée du fumier, de l'azote et de l'environnement qu'on ne le pense souvent. Selon le KEV 2030, en 2024, il y aura au total 18 % de vaches en moins qu'aujourd'hui, mais la production laitière résistera mieux et ne diminuera que de 13 %. Des mesures innovantes et similaires réduisent les émissions de méthane provenant de la fermentation du rumen de 14 % et celles des écuries de 20 %.
Compensation et débit internes
Le PBL ne peut pas encore prédire exactement quels autres accords le secteur agricole et le ministère du LVVN concluront, par exemple sur la réduction de l'utilisation de protéines brutes (même si cela présente également des inconvénients) et d'autres ajustements et innovations.
Pour réduire davantage l'excédent de fumier toujours croissant (ou pour garantir que la production ne puisse pas rebondir), la Chambre des représentants et le secteur lui-même ont également fait un certain nombre de propositions. Par exemple, une motion a été adoptée cette semaine pour rendre obligatoire la compensation interne. Peut-être que le ministre inclura cela dans la loi, mais cela n'est pas possible sans plus de précautions, car il s'agit d'une forme de privation de propriété. Il existe une jurisprudence à ce sujet.
Anciens accords, nouvelles données
Il reste encore un différend à régler au sein de ZuivelNL concernant l'espace de dépôt du fumier, car un ancien accord administratif avec le gouvernement semble empêcher une mise à jour avec les meilleures données disponibles. Cela semble être un problème temporaire, car la législation environnementale exige toujours des données conformes au meilleur état des connaissances.
Cette semaine, la Chambre des représentants a également tenté d'accorder un répit supplémentaire aux journalistes du PAS. Une motion en ce sens a été adoptée, seul le PvdD étant contre. Pourtant, les choses ne s’annoncent pas bien pour ce signal. Pour y parvenir, il faut modifier la loi, ce qui est moins facile. Néanmoins, des mesures semblent être prises progressivement pour au moins réduire les problèmes d'engrais et d'azote.