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Prix ​​de l'électricité bas en raison de la faible production des centrales électriques au gaz

4 Avril 2023 -Matthijs Bremer - Commentaires 2

Comme durant le reste du mois de mars, le prix de l'électricité a été fortement déprimé par la production d'énergie solaire et éolienne. En raison de conditions météorologiques favorables, la hausse du prix du gaz n'a guère pu tirer le prix de l'électricité vers le haut. Pendant ce temps, la France reste l'enfant à problèmes de l'Europe. En raison, entre autres, de grèves de longue durée, la maintenance des centrales nucléaires et hydroélectriques françaises menace de stagner à nouveau.

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Le prix de l’électricité la semaine dernière était généralement légèrement plus élevé que la semaine précédente, mais restait néanmoins relativement favorable. Le mardi 28 mars, l'électricité s'échangeait à 114,14 €. Le prix de l'électricité a baissé vers le week-end. Dimanche 2 avril, l'EPEX a enregistré un niveau de 61,54 €. Lundi 3 avril, le prix de l'électricité était de nouveau beaucoup plus élevé. Ce jour-là, le prix de l'électricité était de 114,79 €.

Cette semaine encore, le soleil et le vent assureront une baisse des prix de l'électricité. La semaine dernière, pas moins de 45,8 % de toute l’électricité était produite par le solaire et l’éolien. La quantité d’énergie verte est conforme à la tendance de ces dernières semaines. En mars, les Pays-Bas ont battu un nouveau record. En incluant la biomasse, 53 % de toute l’électricité était produite à partir de sources renouvelables.

Dans le même temps, la hausse du prix du gaz exerce une pression à la hausse sur les prix. La semaine dernière, le prix du gaz a fortement augmenté. Mardi 28 mars, le cours TTF était toujours de 42,75 € le mégawattheure. Jusqu'au lundi 3 avril, le cours montait fortement à 49,69 €. Une augmentation de plus de 17% en seulement une semaine. L'entretien des différents gisements de gaz norvégiens a notamment fait monter le prix du gaz. Toutefois, le prix plus élevé sur le TTF limite le prix de l’électricité. En raison des conditions météorologiques favorables, seulement 24,1 % de l'électricité totale a été produite à partir du gaz.

Les grèves françaises continuent de poser problème
De plus, les grèves françaises continuent de poser problème. Le personnel de maintenance ayant cessé de travailler, la maintenance régulière et imprévue des centrales nucléaires et des centrales hydroélectriques ne peut avoir lieu. En raison de la maintenance tardive, la puissance disponible a actuellement été réduite. La France est confrontée depuis un certain temps à des problèmes de maintenance autour de ses centrales nucléaires. Comme environ la moitié des centrales nucléaires n’étaient pas en service cet hiver, la France a dû soudainement importer beaucoup d’électricité. Normalement, la France exporte beaucoup d'électricité bon marché, c'est pourquoi les perturbations sur le réseau français ont entraîné une hausse des prix sur l'ensemble du marché européen.

Les réparations du réseau électrique français ont de nouveau été retardées en raison de grèves. On craint que les grèves persistantes et le manque de personnel continuent de causer des problèmes cette année. En témoigne le contrat d’électricité française pour le premier trimestre 2024, qui se négocie actuellement à 375 euros. La cotation allemande s'élève à 134 € sur la même période.

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