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Plan de retrait du fumier : une tâche difficile pour l'élevage

15 Octobre 2024 -Klaas van der Horst

Tandis que la ministre Femke Wiersma s'efforce de parvenir à un accord au niveau politique sur les excédents de fumier - et de ramener les secteurs animaux communs sous un plafond convenu avec Bruxelles - les partis de l'industrie laitière, en particulier, travaillent en parallèle sur leur propre plan pour mettre en œuvre le réduction du fumier souhaitée. Cela s'avère être un travail difficile.

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Une consultation lundi entre les partis du secteur (G7, NZO, ZuivelNL) s'est terminée sans résultats concrets. Les parties n'ont pas réussi à s'entendre sur le contenu de l'une des parties les plus difficiles du plan visant à retirer temporairement du marché 2,7 millions de kilos de phosphate (également présenté comme 7,2 millions de kilos d'azote) issus de la production de fumier. Faut-il acheter ou annuler temporairement les droits sur le phosphate, ou faut-il disparaître de la scène 60.000 XNUMX vaches laitières pendant trois ans ?

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Un des calculs utilisés dans le circuit de consultation pour visualiser le surplus de fumier, nommer des solutions et le quantifier.

Aucune des deux options ne peut apporter la certitude souhaitée, car un grand nombre de droits sur le phosphate inutilisés pèsent également sur le marché. Il existe donc un risque que « l'air » soit absorbé. Et quel montant d’achat faut-il pour apporter une certitude : 100 millions d’euros ou 300 millions d’euros ?

Problème de financement
Il y a aussi un autre problème : le financement du retrait de la production du marché. Le gouvernement ne peut pas simplement s’en occuper, car il s’agirait alors d’une aide d’État. Un cofinancement est donc nécessaire. Avec le plan de réduction des phosphates de 2018, cela pourrait facilement être organisé via ZuivelNL, mais cette fois, ce ne sera pas aussi simple.

Mandat nécessaire
L'Union des producteurs laitiers néerlandais et le Conseil des producteurs laitiers néerlandais demanderont un mandat à leurs membres. Cela rend l’issue incertaine. On ne s’attend pas à ce que l’élevage laitier LTO demande explicitement un mandat. Ce n'est pas la pratique chez LTO, mais l'élevage laitier LTO à lui seul n'est pas possible au sein de ZuivelNL.

Exclus de la participation
Un autre point ennuyeux est qu'environ 1 milliard de kilos de lait aux Pays-Bas se trouvent hors de portée de ZuivelNL. Cela concerne une grande partie du lait biologique, mais aussi du lait provenant d'autres organisations non affiliées et d'agriculteurs. Ils ne contribuent pas à l'avance aux plans de réduction des fumiers.

Le retrait volontaire et temporaire de la production de bovins laitiers n'est que la dernière étape d'une série de mesures visant à ramener les Pays-Bas sous le plafond de production de fumier. 

L’élevage laitier devrait également réduire la teneur moyenne en protéines brutes des concentrés de 3 grammes par kilo. Cela permet d'économiser au total plus de 8 millions de kilos d'azote. Mais comment conclure des accords contraignants à ce sujet maintenant que Nevedi, l'organisation faîtière des fabricants néerlandais d'aliments pour animaux, est impliquée ? a perdu deux de ses plus grands membres. Agrifirm et ForFarmers ont dit au revoir au club, chacun pour ses propres raisons.

D'autres mesures nécessaires sont : le rachat et la fermeture d'entreprises, davantage de traitement du fumier et une correction supplémentaire de la production de fumier pour les pertes gazeuses et l'écrémage du phosphate et des droits des animaux lors du commerce.

Des accords sur ce dernier point peuvent également poser de nombreux problèmes. Le secteur de l’élevage porcin et avicole se sent injustement touché par cette situation. Tout composant sur lequel des accords communs ne peuvent être conclus entraîne une tâche résiduelle plus élevée ou une limitation plus volontaire de la production.

Dans tous les cas, le secteur doit réduire ses propres ressources, sinon une inévitable contraction générique persistera, à moins que le ministre Wiersma ne parvienne à obtenir avant cela quelque chose comme une dérogation transitoire temporaire de la Commission européenne. Pour y parvenir, elle doit pouvoir faire affaire rapidement avec la nouvelle commissaire européenne à l'Environnement, Jessika Roswall. Sa candidature sera d'abord discutée au Parlement européen le mois prochain.

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