Ce que l'on craignait depuis longtemps dans le secteur s'est produit lundi 13 mai : des extrémistes animaliers ont occupé une porcherie à Boxtel pendant plus de 10 heures. Le gouvernement a permis cela pendant si longtemps. En bref : cette action illégale suscite également une grande attention médiatique aux heures de grande écoute. Les extrémistes ont ainsi atteint exactement l’objectif qu’ils s’étaient fixé, telle est la conclusion amère.
Le samedi 11 mai, De Telegraaf titrait en première page « Un agriculteur hors la loi ». Lundi 13 mai, il s’est avéré que pas un mot n’était un mensonge. Environ 125 défenseurs des droits des animaux, armés de smartphones, entassés une porcherie Après tout, le stress des porcs et des porcelets n’est pas exactement la quintessence de l’amour animal. Désormais, faire des câlins aux cochons et aux porcelets n’était pas l’objectif des extrémistes.
Tout dans cette profession était focalisé sur l'attention des médias. Et ils en ont eu beaucoup. Les photos prises par les extrémistes animaliers dans l'écurie peuvent être trouvées en masse sur des sites d'information nationaux bien connus aux Pays-Bas, dans le but bien sûr de « faire des chiffres d'audience ». Il est frappant et bizarre que les cambrioleurs disposent si facilement d’une si grande plateforme pour leur propagande.
Explosion sur Twitter
L'explosion sur Twitter montre clairement que les extrémistes animaliers ont également activé le Néerlandais carnivore par leur acte. Le cambriolage a été largement condamné sous le hashtag #Boxtel. Cela ne dissuade pas pour autant les extrémistes, comme le montre clairement un tweet marquant : "Il est intéressant de voir combien de personnes se manifestent soudainement en faveur de l'industrie de la viande. Cela rend l'action d'autant plus significative. Sinon, rien ne changera jamais."
L’absence d’action décisive de la part de la police donne aux extrémistes une autorisation pour répéter ce type d’actions à l’avenir. Bien sûr, nous ne connaissons pas les tenants et les aboutissants de cette opération, mais vous pouvez imaginer qu'une action brutale met en danger le bien-être des porcs et des porcelets. La peur de l’escalade était désormais bien plus grande que celle de donner l’exemple, avec pour conséquence que les extrémistes étaient apparemment traités avec des gants de chevreau. Il appelle à un protocole pour agir de manière efficace et décisive dans ce type de situations.
En d'autres termes : occuper la propriété de quelqu'un pendant 10 heures et causer du stress aux porcs, après quoi vous êtes soigneusement emmené en bus et autorisé à rentrer chez vous sur présentation de votre pièce d'identité. Cela n’a pas vraiment d’effet dissuasif. L’éventuelle punition (communautaire) qui s’ensuit ne l’est pas non plus. D’autant plus qu’il y a de nombreux étrangers parmi les extrémistes et qu’ils se sont sans doute littéralement envolés. Ils ont été autorisés à conserver leur smartphone (avec toutes les photos et vidéos).
Débat public sur la nutrition
C'est ce qui rend l'occupation si douloureuse pour l'éleveur néerlandais, qui ne se sent aucunement protégé par le gouvernement contre ces actions terroristes à la ferme. Pour les extrémistes, Boxtel ne fait que confirmer que cette méthode d'action est payante et nourrit largement le débat public. De plus, ils sont également soutenus et soutenus par les autorités supérieures. encouragé par, entre autres, le Parti pour les Animaux.
Les entrepreneurs agricoles qui voulaient soutenir leurs collègues et sont donc venus à Boxtel pour contre-manifester ont réussi à se contrôler (même s'ils auraient dû rester à l'écart des voitures des extrémistes), ce qui est louable. Il faut cependant craindre que dans certains cas, avec l'exemple de Boxtel, l'envie de jouer son propre rôle ne s'accroisse.
Cela rend le statu quo désespéré, car les agriculteurs et les extrémistes ne parviendront pas à un accord. C'est maintenant au tour du gouvernement d'éviter une polarisation accrue dans le débat sur l'élevage, de protéger les agriculteurs et d'intervenir fermement pour étouffer ce type d'outrages dans l'œuf avant que des mesures concrètes ne soient prises. Bien que l’ensemble de la Chambre des représentants désapprouve cette action, elle semble surréaliste compte tenu des expériences vécues à Boxtel. Mais est-ce trop demander que chaque agriculteur ait le droit de dormir paisiblement ?
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